Ce lundi, l’organe législatif français, le Parlement, se rassemble pour une session de Congrès qui a lieu au Château de Versailles. L’objectif de cette réunion est de positionner la France comme le premier pays au monde à incorporer de manière claire et explicite dans son texte constitutionnel la possibilité pour une femme de mettre fin volontairement à sa grossesse. De plus, cette initiative a pour but de défendre le droit à l’avortement, qui est menacé et en diminution dans plusieurs pays à travers le monde.
Le président français, Emmanuel Macron, a des plans de prendre part et de s’exprimer durant la cérémonie du scellement de la Constitution par le Ministre de la justice. Cette cérémonie marque le moment où le Congrès vote pour inscrire l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) dans la Constitution, information que l’on doit à l’entourage du président. Cette cérémonie est prévue pour ce vendredi 8 mars, pendant la journée internationale des droits des femmes.
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Le Congrès, qui inclut les députés et les sénateurs, tiendra son vote ce lundi au château de Versailles dans le département des Yvelines. Pour que cette modification constitutionnelle soit acceptée, une majorité des trois cinquième des votes est nécessaire. C’est la première révision de la Constitution depuis 2008. Cependant, ce vote ne devrait être qu’une formalité étant donné qu’un grand nombre de parlementaires ont déjà voté pour l’inscription de l’IVG dans la Constitution.
En effet, 493 députés (contre 30) se sont prononcés en faveur de cette inscription, de même que 267 sénateurs (contre 50). Le texte insère dans la Constitution que « la loi détermine les conditions dans lesquelles la liberté féminine d’opter pour une interruption volontaire de grossesse s’applique ».