Cet individu âgé de 26 ans a été déclaré coupable d’avoir commis des agressions sexuelles sur deux anciennes camarades entre les années 2017, 2018 et 2020.
Un ancien étudiant de la faculté de médecine de Tours condamné pour agressions sexuelles
Un ancien étudiant en médecine de la faculté de médecine de Tours, en Indre-et-Loire, a été condamné ce mardi 19 mars à cinq ans de prison avec sursis pour agressions sexuelles, selon les informations rapportées par France Bleu Touraine. Une plainte pour viol a été requalifiée en agression sexuelle afin d’accélérer la procédure judiciaire.
Actuellement interne en médecine à Limoges, en Haute-Vienne, cet individu de 26 ans a été reconnu coupable d’agressions sexuelles sur deux anciennes camarades par le tribunal correctionnel de Tours. Lors de son procès en février, le parquet avait requis quatre ans de prison, dont un an ferme.
La justice a pris en considération ses aveux concernant des agressions sexuelles commises en 2017, 2018 et 2020. Lors de l’audience, la présidente du tribunal lui a déclaré : « L’intérêt de cette peine, c’est qu’on ne vous revoie plus ici ». Une obligation de soins a également été assortie de sa condamnation. Inscrit au registre des délinquants sexuels, il doit signaler son adresse tous les six mois et il lui est interdit d’entrer en contact avec ses victimes, à qui il devra verser 15 000 euros de dommages et intérêts.
Cinq femmes avaient porté plainte contre lui
Au total, cinq jeunes femmes avaient porté plainte contre lui, cependant deux non-lieux ont été prononcés. Par ailleurs, en décembre 2023, le juge des enfants l’avait condamné à quatre mois de prison avec sursis pour une première agression sexuelle commise en 2013 alors qu’il était mineur.
En avril 2022, cette affaire avait suscité de vives réactions au sein de la faculté de médecine de Tours. Des collages avaient été placardés sur les murs de l’établissement avec des messages tels que : « Aujourd’hui ton violeur, demain ton docteur », « Ici sont formés et protégés des violeurs » ou encore « Étudiantes, pas morceaux de viande ». Un collectif avait reproché à la direction de l’université de ne pas avoir engagé de procédure disciplinaire contre l’étudiant incriminé.