Tandis que Julien Bayou n’a pas été suspendu par son parti écolo à l’Assemblée nationale, on constate une multiplication des réponses de la part des jeunes militants écologistes.
Le parti écologiste représenté à l’Assemblée nationale n’a pas choisi de suspensif Julien Bayou, qui s’est volontairement mis en marge de toutes ses activités suite à une accusation d’ « abus psychologiques » portée par son ex-petite amie, d’après ce qu’a révélé 42mag.fr le mercredi 27 mars, confirmant ainsi des déclarations du site Les Jours et de BFMTV.
Pendant un vote qui a eu lieu « en secret » mardi, il y a eu beaucoup d’« abstentions, ce qui a empêché de réunir les fameux 60% » requis pour prendre une telle décision, à en croire une source parlementaire.
« Anaïs, nous croyons en toi »
« Nous sommes déconcertés par ce résultat qui ne reflète pas notre engagement dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles », expriment les Jeunes écologistes sur X. « A rappeler que Julien Bayou est incriminé pour des actes de violences psychologiques qui sont punissables par la loi, au même titre que les violences physiques ».
« Nos actions ne doivent jamais minimiser ces comportements, il est nécessaire que nos réactions soient plus reflétantes de nos principes. Anaïs, nous avons foi en toi », ajoutent-ils. Ils font une référence à Anaïs Leleux, l’ex-petite amie de l’élu parisien et ancien secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts.
Si Julien Bayou avait été suspendu du parti écologiste à l’Assemblée cela aurait pu signifier pour les députés la mise en marge qu’il s’est imposé au début du mois de mars. Du fait de cette mise en marge, il ne peut plus prendre la parole au nom de son parti à l’Assemblée ni dans les médias, ni co-présenter les modifications législatives.