L’avocate Carine Durrieu-Diebolt, qui représente trois victimes présumées dans l’affaire contre Gérard Depardieu, était l’invitée du JT de 12/13h. Ce dernier, qui est accusé d’agressions sexuelles sur deux femmes pendant un tournage en 2021, sera devant la justice à Paris en octobre.
Suite à la détention provisoire de l’interprète âgé de 75 ans survenu le lundi 29 avril, Gérard Depardieu est attendu devant le tribunal correctionnel pour y être jugé en octobre 2024, suite à des accusations d’agressions sexuelles potentiellement perpétrées en septembre 2021 envers deux personnes sur le plateau du film Les Volets verts. « Il est connu pour ses agissements depuis longtemps. Tout le monde en est conscient. Charlotte Arnoult a porté plainte en 2018. Ensuite, une investigation préliminaire a été lancée, suivie d’une instruction judiciaire pendant laquelle il a été mis en cause. Cependant, les actes qui se sont produits pendant le tournage d’un film ne sont pas sous le coup de la prescription et ont eu lieu après », déclare Carine Durrieu-Diebolt, avocate qui défend notamment une décoratrice alléguant avoir été victime d’agression sexuelle de la part de l’acteurdurant la réalisation du film Les Volets verts réalisé par Jean Becker.
« Éprouvant »
La décoratrice a porté plainte en février pour contrainte sexuelle, harcèlement sexuel et injures à caractère sexiste. « Les démarches judiciaires, pour les victimes de violences sexuelles, s’avèrent toujours particulièrement longues et pénibles. C’est un véritable parcours du guerrier. Elles impliquent de revivre les actes traumatisants maintes fois. Il y a des confrontations lors des instructions… C’est une expérience éprouvante, d’où le besoin d’accompagner les victimes », a fait valoir l’avocate de trois plaignantes à l’encontre de l’acteur.