D’après les déclarations de Bruno Sturlése, il affirme que le concept de « statut du repenti » mentionné par le Garde des Sceaux est une réalité qui existe déjà en France.
Les annonces du garde des Sceaux pour lutter contre la criminalité organisée
Selon Bruno Sturlése, magistrat actuellement à la Cour de cassation et ancien président de la commission nationale de protection des repentis (2017-2023), les annonces faites par le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti pour renforcer la lutte contre la criminalité organisée ne semblent pas être suivies d’avancées concrètes. Il a exprimé son scepticisme quant aux mesures envisagées.
Eric Dupond-Moretti a évoqué la création d’un nouveau statut de repenti, s’inspirant du modèle en vigueur en Italie pour lutter contre la mafia. Pourtant, Bruno Sturlése souligne que ce statut existe en France depuis vingt ans, mais qu’il est actuellement sous-utilisé. Selon lui, le vrai défi réside dans le fait d’inciter davantage d’individus à coopérer avec la justice, en proposant des réductions de peine plus attractives.
Le magistrat regrette également que les autorités n’aient pas pris en compte ses alertes sur les lacunes du statut de repenti, et espère des mesures plus efficaces pour démanteler les structures criminelles. Il estime que le droit actuel concernant les réductions de peine n’est pas assez incitatif et plaide pour la mise en place d’un barème plus convaincant.
En somme, Bruno Sturlése attend du gouvernement des actions concrètes et efficaces pour lutter contre la criminalité organisée, au-delà des annonces médiatiques.