Eric Dupont-Moretti, ministre de la Justice, a exprimé son intention de mettre en place un parquet national spécifiquement dédié à la lutte contre la criminalité organisée. Il souhaite également instaurer un statut de repenti pour faciliter la collaboration des criminels repentis avec la justice. La création de ces dispositifs s’inscrit dans une démarche de renforcement de la lutte contre les réseaux criminels et de facilitation de l’obtention de preuves pour les enquêtes judiciaires.
Une approbation des mesures prises pour lutter contre la criminalité organisée
Ludovic Friat, président de l’Union syndicale des magistrats (USM), a salué les annonces d’Eric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, pour renforcer la lutte contre la criminalité organisée. Il a notamment approuvé la création d’un parquet national dédié et d’un nouveau statut de repenti, inspiré de l’Italie. Pour lui, il s’agit d’une avancée attendue et nécessaire dans la lutte contre ce phénomène.
L’annonce de ces mesures intervient après un appel lancé en mars par l’USM pour repenser la lutte contre la criminalité organisée. Ludovic Friat se montre satisfait des orientations prises par le gouvernement et estime qu’il est important de disposer des outils nécessaires pour encourager les repentis à dénoncer ces organisations de l’intérieur.
Une approbation des nouvelles initiatives pour lutter contre la criminalité
La mise en place d’un nouveau statut de repenti en France est considérée comme une avancée positive par Ludovic Friat, car le statut actuel est jugé trop complexe et peu incitatif. Il souligne l’importance d’avoir les moyens adaptés pour encourager les témoignages internes permettant de démanteler ces réseaux criminels.
Quant à la création d’un parquet spécialisé dans la lutte contre la criminalité organisée, le président de l’USM insiste sur la nécessité d’avoir une juridiction dédiée à cette menace qui demande une approche spécifique de la part des forces de l’ordre et de la justice.