La lutte contre l’augmentation des prix et la diminution de leur impact carbone sont les raisons pour lesquelles de nombreux Français optent pour le covoiturage. De nombreuses municipalités ont adopté cette pratique populaire et ont ainsi créé des voies spécifiques pour les véhicules en covoiturage.
A proximité des grandes cités urbaines, on peut observer des marquages losangiques sur des affichages lumineux au bord des voies routières. C’est une signalisation récente, qui est encore méconnue par certains conducteurs. Ces panneaux, que l’on peut apercevoir sur l’autoroute A7 au niveau de l’entrée de Lyon, au Rhône, réclament qu’il y ait au moins deux utilisateurs à bord du véhicule. La piste dédiée au covoiturage est également accessible aux services d’urgence, aux taxis et aux véhicules écologiques.
Un dispositif qui fait débat
Cela fait trois ans maintenant que cette mesure est en expérimentation, son but étant d’alléger la circulation et de diminuer la pollution atmosphérique. Pour autant, elle suscite la controverse parmi les automobilistes. « Ça encourage les gens à voyager en groupe« , admet une conductrice. D’après un autre conducteur, les pistes consacrées au covoiturage entrainent des embouteillages. Certains admettent même ne pas se conformer à cette réglementation. Les fautifs encourent une pénalité de 135 euros, car des détecteurs conçus pour estimer le nombre de passagers ont été mis en place. « Nous attendons l’édition d’un décret réglementaire unique qui doit être validé par les ministres pour être en mesure de sanctionner », clarifie le vice-président de la métropole de Lyon en charge des transports. D’autres métropoles importantes utilisent également des pistes réservées au covoiturage.