Le procureur de la République de Marseille a partagé un communiqué informant que six individus supplémentaires ont été mis sous contrôle judiciaire.
Cinq personnes mises en examen pour extorsion et blanchiment en Haute-Corse
Quatre individus ont été inculpés dans le cadre d’une enquête pour extorsion et blanchiment concernant des installations touristiques en Haute-Corse, a annoncé le parquet de Marseille le mardi 30 avril. L’affaire porte notamment sur la « prise de contrôle d’un village de vacances au détriment de la société gestionnaire et les conditions d’exploitation d’une société de promenade en mer, en Haute-Corse », selon un communiqué du parquet.
Parmi les quatre personnes mises en cause, Pierre-Jules Federici, âgé de 35 ans, se trouvait déjà en détention provisoire depuis la fin du mois de mars pour sa participation à une affaire de jeux clandestins. Un juge des libertés et de la détention devait se prononcer ce mardi sur une éventuelle prolongation de sa détention. Trois autres suspects, identifiés comme Pierre-Alain Mitridati, Michel Alesandrini et Jules-André Albertini, ont déjà été incarcérés.
Par ailleurs, six autres individus ont été placés sous contrôle judiciaire, avec des restrictions telles que l’interdiction de se rendre en Corse, toujours selon le parquet.
Au total, 19 personnes entendues dans le cadre de l’enquête
Un total de 19 individus ont été placés en garde à vue dans le cadre de cette enquête menée par un juge d’instruction de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) dans la criminalité organisée de Marseille. Les accusations portées à leur encontre comprennent des chefs tels que « extorsions en bande organisée, travail dissimulé en bande organisée, blanchiment en bande organisée de ces crimes et délits et association de malfaiteurs ».
Des saisies ont été effectuées sur des comptes bancaires pour un montant totalisant près de 520 000 euros, et un véhicule a été saisi dans le cadre de l’enquête. Celle-ci s’intéresse à la mouvance du « clan Federici », l’une des 25 bandes criminelles recensées en Corse dans une note confidentielle de la police nationale datant de 2022 et consultée par l’AFP.