À l’occasion de sa vingt-cinquième édition, le festival organise chaque fin de semaine des séances de visionnage de documentaires qui sont diffusés à divers endroits dans l’ensemble du Parc naturel régional de Lorraine. En somme, dix-huit films sont au programme, et ce, jusqu’au 19 mai.
Le sujet de la ruralité à travers le monde est le thème majeur de toutes les productions cinématographiques diffusées lors du festival Caméras des champs qui célèbre cette année sa 25e édition. Le festival s’étant sur plus d’un mois et s’achève le 19 mai prochain, se promenant dans sept villages de Moselle et de Meurthe-et-Moselle pour s’adresser aux amateurs de cinéma. Une spectatrice fidèle partage son enthousiasme, affirmant que chaque film a quelque chose d’exceptionnel, et que l’aspect humain qui s’en dégage l’atteint profondément.
Pour cette nouvelle édition, le festival Caméras des champs a une programmation diversifiée, proposant des documentaires internationaux qui donnent à chacun une vue sur les défis environnementaux.
Représentant la 25e édition du festival Caméras des champs en Lorraine, le directeur du festival Luc Delmas explique : « Lorsqu’on évoque la déforestation en Amazonie ou la préservation des forêts en Meuse, nous abordons les mêmes préoccupations liées à la responsabilité des hommes dans la gestion de la Terre. Cependant, les contextes personnels et les enjeux de survie ne sont pas identiques ».
L’édition 2024, sur le thème « Villages en transition, villages en mouvement », invite à la réflexion sur les problématiques et les solutions locales permettant au monde rural de s’adapter. Une spectatrice favorable à cette perspective suggère, « Tout devient de plus en plus urbain et la ruralité pourrait bien être le futur d’une vie plus humaine ».
Les Terres Futures
Qu’il s’agisse des terres contestées, terres accueillantes, terres du futur ou terres à préserver, le festival n’évite aucun sujet crucial pour le maintien de la ruralité. A travers une vingtaine de films, le public aura l’occasion de découvrir des récits de lutte et de transmission, ainsi que les concepts actuels qui peuvent redonner vie aux régions abandonnées.
Dans le documentaire de Philippe Barrier intitulé « Jour de fête », on suit l’organisation d’un festival dans un village du sud de l’Oise. Chaque année, tous les habitants, de près ou de loin, prennent part à la fête dans le but de renforcer la solidarité sociale. Le réalisateur partage sa vision, affirmant « Les grandes villes deviennent insupportables. Je crois que créer des centres de vie en harmonie avec la nature pourrait être une démarcation plus intéressante pour l’avenir, et cela existe déjà ».
Le Festival Caméras des champs se tiendra chaque week-end jusqu’au 19 mai dans les communes de Ville-sur-Yron, Jarny, Ars-sur-Moselle, Joeuf, Mancieulles, Conflans-en-Jarnisy. L’entrée à toutes les séances est libre et gratuite.