Suite à l’agression de l’Iran envers Israël, doit-on s’alarmer d’un éventuel renchérissement des tarifs du carburant ? Ce dernier sera déterminé par la riposte de la nation juive, mais également par les conditions dans le détroit d’Ormuz, une zone qui assure le passage de 20% des échanges mondiaux d’hydrocarbures.
Est-ce que les coûts des carburants vont encore grimper ? Suite à l’assaut de l’Iran contre Israël, de nombreux conducteurs expriment leur anxiété. En effet, depuis le commencement de l’année 2024, il est observé une hausse des prix des carburants : Le diesel a pris +7 centimes d’euro par litre, tandis que le SP 95 a connu une majoration allant jusqu’à 13 centimes d’euro par litre.
Le pétrole est dorénavant proche de 90 dollars le baril
Une éventuelle nouvelle envolée des carburants sera adhérente à la réponse d’Israël, et également à la conjoncture dans le détroit d’Ormuz. Cette zone englobe plusieurs nations exportatrices de brut, telles que les Émirats arabes unis, l’Arabie Saoudite ou encore l’Irak. En l’occurrence, 20% des transactions de pétrole au plan mondial se font à travers ce détroit. Aujourd’hui, les coûts du pétrole sont proches de 90 dollars le baril.
« Si des tensions importantes voient le jour dans cette zone, il est possible de faire face à des fermetures de détroits, une diminution de l’approvisionnement de certains pays, et ainsi, dans ces circonstances, on peut véritablement assister à une inflation des prix du carburant », souligne Céline Antonin, analyste à l’Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE).