Le metteur en scène de « Le Parrain » et « Apocalypse Now » fait une réapparition remarquée au Festival de Cannes avec son tout premier long-métrage depuis 2011. Il a eu la gentillesse d’accorder une entrevue à France 2.
Francis Ford Coppola fait son come-back au Festival de Cannes
Le metteur en scène américain de renom, Francis Ford Coppola, à l’âge de 85 ans, revient sur la scène du célèbre Festival de Cannes. Le cinéaste fera la première de son nouveau film, intitulé « Megalopolis », ce jeudi 16 mai. Il s’agit de son premier chef-d’œuvre depuis 2011, qui concourt pour la prestigieuse Palme d’or. Là, invité sur l’émission « 20 heures » sur France 2, le créateur de films cultes tels que « Le Parrain » et « Apocalypse Now » a exposé son point de vue sur le 7ème art, déclarant : « Je crois fermement que le rôle du cinéma ne se limite pas simplement à distraire, (…) mais il a également la mission d’éclairer la vie. »
Megalopolis : un miroir de notre époque
Son dernier film n’est cependant pas déconnecté de la réalité actuelle. « Megalopolis » transpose dans l’Amérique d’aujourd’hui une grande épopée de l’époque romaine. Pour Francis Ford Coppola, son but était de « créer quelque chose qui soit non seulement plaisant, mais qui serve également de reflet pour illustrer l’époque que nous vivons ». « L’Amérique subit les mêmes tourments que ceux que Rome a connus il y a des milliers d’années », existe le réalisateur. Il espère que les spectateurs comprendront à quel point la République est précieuse.
La réalisation de Megalopolis : un parcours semé d’embûches
Si « Megalopolis » est l’un des films les plus espérés de l’année au Festival de Cannes, c’est également parce que son élaboration a été un véritable défi. Le réalisateur a financé le film entièrement de sa propre poche, sans aucune contribution d’Hollywood. « L’industrie du film ne s’efforce pas de produire de bons films. Lorsqu’ils produisent un film, il y a des règles précises (…) pour garantir le profit et l’amortissement des coûts. De mon côté, je ne me préoccupe pas de la rentabilité. » Le cinéaste souligne que « l’art ne peut s’exprimer sans prendre de risques ». Il espère remporter sa troisième Palme d’or grâce à ce nouveau film.