Alarmés par une instabilité croissante dans leurs professions, des professionnels tels que les projectionnistes, planificateurs, responsables des relations presse, et personnels des guichets de vente, qui travaillent pour divers festivals tout au long de l’année, réclament l’accès au statut spécifique des intermittents du spectacle dont ils sont actuellement exclus.
Les responsables du Festival de Cannes et des diverses sections parallèles se sont rendus disponibles pour discuter avec les travailleurs du cinéma qui menacent de se mettre en grève, le mardi 7 mai, à part la semaine d’ouverture du plus remarquable événement du monde du cinéma. « Le Festival de Cannes, la Quinzaine des Réalisateurs, la Semaine de la Critique et l’ACID souhaitent mettre en avant leur prise de conscience des problèmes que subissent certains de leurs employés qui, grâce à différentes collaborations pour des festivals de cinéma, sont affectés par la réforme du chômage, et qui sont contraints de gérer une baisse de leurs allocations« , ont-ils rappelé dans une déclaration.
Cette réaction fait suite à un communiqué du collectif Sous les écrans la précarité qui a invité à une grève « de tous les salarié(e)s du Festival de Cannes et des sections parallèles », le lundi. Un tel appel, extrêmement rare, ne compromet pas l’ouverture ou la gestion du festival, mais pourrait « provoquer des perturbations pendant l’événement« , a déclaré un de ses porte-parole.
« Nous voulons que des solutions soient trouvées »
« Devant cette situation, nous voulons que des solutions soient trouvées, et nous sommes prêts à instaurer des conditions de dialogue durables pour les soutenir« , ont-ils précisé. Les organisateurs suggèrent « de réunir autour de la table tous les festivals concernés, les institutions et les partenaires sociaux« .