Le cinéaste Paolo Sorrentino discute de l’impact de la séduction et de l’esthétisme, qui, à son avis, possède des dimensions bien plus vastes qu’on ne l’imagine habituellement. Une thématique qu’il approfondit dans son œuvre cinématographique « Parthenope », exposée au Festival de Cannes.
« Je crois que c’est durant notre jeunesse que nous faisons l’expérience de la puissance de la séduction. C’est par ce biais que sont communiqués le regard et les diverses formes d’attirance ». Selon le cinéaste napolitain, Paolo Sorrentino, la séduction est « un outil extraordinaire qui facilite la connaissance entre individus. (…) Grâce à la séduction, les personnes peuvent établir des connections, quelles que soient les modalités ». Un phénomène qu’il explore dans son dernier film, « Parthenope », présenté au Festival de Cannes.
« Une œuvre qui explore comment le temps a un impact sur nous »
Dans cette œuvre cinématographique, le personnage principal est une femme décrite comme « libre, énigmatique, spontanée, avide de découvertes et amoureuse de la vie ». Il s’agit du portrait d’une vie, celle de cette femme, du jour de sa naissance jusqu’à son 73ème anniversaire. « Je suis attiré par ce qui est étranger à ma connaissance, dans ce cas précis, c’était la femme ». L’intrigue se déroule à Naples, la ville où le réalisateur a grandi.
L’héroine du film quitte l’insouciance propre à l’enfance pour naviguer à travers les expériences typiques de l’adolescence. « Ensuite, elle devient adulte et elle se transforme ». Le film est un hommage « à la succession des étapes de la vie, à la manière dont le temps passe, à notre façon de gérer le temps et à la façon dont il nous change ». Gary Oldman, Stefania Sandrelli, Luisa Ranieri font partie de la distribution de « Parthenope », où acteurs chevronnés et novices se donnent la réplique.