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Accueil » Actualités » Actualité divertissement » Cannes 2024: Sorrentino en compétition avec ‘Parthénope’, s’émerveille une nouvelle fois
Actualité divertissement Cinéma Culture

Cannes 2024: Sorrentino en compétition avec ‘Parthénope’, s’émerveille une nouvelle fois

Simon BornsteinPar Simon Bornstein22 mai 2024
Interview



  

  
  

      

  

  
    Festival de Cannes 2024 : "Le miracle, c'est de continuer à s’émerveiller". Paolo Sorrentino une nouvelle fois en compétition avec "Parthénope"
          Le cinéaste italien, chouchou du Festival de Cannes, présentait mardi soir "Parthénope", son dixième long-métrage, en compétition officielle.
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Mardi soir, le réalisateur italien, favori du Festival de Cannes, dévoilait « Parthénope », sa dixième grande réalisation, dans le cadre de la compétition officielle.

Sommaire

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  • Présentation officielle du film « Parthénope » de Paolo Sorrentino à Cannes
  • Un échange avec 42mag.fr Culture
  • Un focus sur la jeunesse et la vieillesse
  • Un protagoniste qui éveille le désir
  • La symbolique de la mer
  • La beauté omniprésente
  • Naples, un personnage à part entière
  • Le miracle selon Sorrentino

Présentation officielle du film « Parthénope » de Paolo Sorrentino à Cannes

L’illustre réalisateur italien Paolo Sorrentino a présenté le mardi 21 mars son film « Parthénope », lors de la compétition officielle à Cannes. L’oeuvre narre l’histoire d’une jeune fille née de la mer, d’une beauté et d’une richesse captivantes, qui navigue à travers les différents cycles de la vie avec ses drames, ses joies, ses amours et ses peines.

Sorrentino, reconnu pour ses mises en scène extravagantes et baroques qui posent un regard ironique sur l’Italie et sa politique, propose ici un film très contemplatif et presque métaphysique. Ce film nous invite à réfléchir à l’impact du passage du temps, le tout dans le majestueux décor de la ville de Naples.

Avec un cigare à la main et les cheveux poivre et sel agités par le vent soufflant sur la terrasse du sixième étage du Palais des festivals à Cannes, Paolo Sorrentino a partagé ce qui l’a inspiré pour ce dixième long-métrage lors d’un entretien avec 42mag.fr Culture.

Un échange avec 42mag.fr Culture

Lorsque 42mag.fr Culture a demandé d’où venait l’idée de la sirène dans le film, Paolo Sorrentino a répondu que l’image d’une femme sortant de l’eau était merveilleuse. Il aime cette image, mais ce film n’est pas une histoire de sirène, c’est l’histoire d’une héroïne de la vie qui aime, souffre, sera déçue et décevra en retour. C’est l’histoire d’une femme qui traverse la vie.

Quant à l’idée de départ qui a inspiré le film, Sorrentino a expliqué que ce qui comptait pour lui était la progression du temps. Il voulait explorer les émotions qu’une personne ressent en passant de la jeunesse à l’âge adulte, puis à la vieillesse. Ces transitions l’émeuvent profondément.

Il a déclaré à 42mag.fr Culture que le film raconte l’épopée de la jeunesse, avec ses désirs, ses rêves et ses promesses. Il s’émeut du fait qu’à un certain moment, cette phase de la vie disparaît, que les désirs se font moins grands et finissent par disparaître.

Il cite Nietzsche en disant qu’on devient ce qu’on est, ce qui est une réalité difficile à accepter. Lorsqu’on est jeune, on aimerait être soi-même et une fois qu’on y arrive, on aimerait être quelqu’un d’autre, mais il est alors trop tard.

Un focus sur la jeunesse et la vieillesse

La majeure partie du film se concentre sur la jeunesse de Parthénope, puis sur sa vieillesse. Une grande partie de la période intermédiaire est omise. À ce sujet, Sorrentino explique qu’il est convaincu que la plupart des événements importants de notre vie se déroulent pendant notre jeunesse, d’où le fait qu’il se concentre autant sur cette période.

En vieillissant, nous prenons plus de responsabilités et avons une plus grande conscience de tout, rendant la vie plus prévisible. Notre capacité à être surpris diminue et comme le disait Proust, on finit par « aller au lit de bonne heure ».

Lorsqu’on parle de la vieillesse, Sorrentino pense qu’il y a un retour à la capacité de s’émerveiller. La dernière scène du film montre une vieille dame ébahie devant un camion déguisé en bateau. Ceux qui n’ont plus rien à demander ni à attendre retrouvent leur capacité à s’étonner. Il compare aussi souvent les personnes âgées aux enfants, absorbés par quelque chose qu’ils ont vu dans la rue. Il conclut que d’une certaine manière, la vieillesse est directement liée à la jeunesse.

Un protagoniste qui éveille le désir

Pour raconter ce passage du temps, Sorrentino a choisi de se concentrer sur une femme d’une grande beauté qui suscite le désir autour d’elle. Il explique que la beauté est quelque chose que nous devons apprendre à gérer lorsque nous réalisons que nous la possédons. Parthénope découvre le pouvoir de séduction qui ne se limite pas seulement au désir, à la sexualité et à l’amour. C’est quelque chose de bien plus complexe qui permet une connaissance intime de l’autre.

Parthénope aspire aussi à être aimée pour autre chose que sa beauté. Elle mène des études brillantes et se lie d’amitié avec un professeur qui l’apprécie pour autre chose que sa beauté. À ce sujet, Sorrentino explique qu’elle découvre aussi tous les inconvénients de la beauté, l’attraction qu’elle génère mais aussi le fait qu’elle n’appartient pas qu’à elle, mais à tout le monde. C’est à ce moment que la beauté commence à inquiéter. Et Parthénope ne fait pas exception.

Lorsque sa beauté devient un poids, Parthénope choisit de se consacrer à autre chose. Elle renonce également à ses ambitions d’actrice, qui sont liées à une certaine idée de la beauté. Elle voit en son vieux professeur une figure paternelle. Elle sait qu’ils ne formeront jamais un couple. C’est une autre forme d’amour entre deux personnes qui partagent la même souffrance et le même goût pour la connaissance.

La symbolique de la mer

La mer occupe une place prépondérante dans le film. Selon Sorrentino, elle symbolise un personnage libre et seul dans le film. Quand on fréquente trop souvent la liberté, la solitude en est souvent la conséquence. La mer est l’image parfaite pour illustrer cela. Dans sa grande étendue, elle évoque une grande idée de liberté, mais aussi de solitude. Quand on regarde la mer, on imaginer qu’on peut aller n’importe où. Mais une fois qu’on commence à nager, après une centaine de mètres, on se retrouve profondément seul et on a envie de faire demi-tour.

La beauté omniprésente

Dans ce film comme dans tous ses films, Sorrentino met en scène des décors, des personnages et une lumière magnifiques. Tout est beau. Même les personnages antipathiques sont beaux, comme le prêtre « satanique ». Pour Sorrentino, la beauté est partout. Il perçoit la beauté en tout, tout le temps, c’est son fardeau.

Il considère le prêtre comme le plus beau de tous les personnages. Pour lui, le prêtre est beau car il réussit à concilier toutes sortes de contradictions avec une nonchalance que seuls les grands séducteurs possèdent. Il est paresseux, mais dynamique. Il est ironique, mais profond. Il est stupide, mais intelligent. Et malgré son physique, qui selon les standards communs est laid, il garde confiance en lui.

Naples, un personnage à part entière

Dans le film, la ville de Naples est un personnage en soi. C’est une déclaration d’amour à cette ville. Sorrentino avoue qu’il est tenté de retourner à Naples, la ville dont il est parti. Il aime cette ville car elle reflète parfaitement son idée de l’amour. Pour lui, Naples ressemble beaucoup à l’amour, c’est un sentiment passionnel pour l’être aimé, mais aussi une forme d’intolérance. Il ressent la même chose pour Naples, avec toutes ses contradictions.

Le miracle selon Sorrentino

Pour Sorrentino, le miracle, c’est de continuer à s’émerveiller. Plus on vieillit, plus c’est difficile et rare, et donc, quand cela se produit, c’est vraiment un miracle.

★★★★★

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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