L’idée de résolution proposée par la militante écologique Francesca Pasquini a reçu le feu vert de tous les 52 électeurs. « Il est grand temps de cesser d’accorder un accueil privilégié aux agresseurs », a déclaré l’élue jeudi, suite au scrutin.
Francesca Pasquini, députée écologiste, soutient que « nous devons cesser d’offrir un environnement favorable aux agresseurs ». Ce jeudi 2 mai, l’Assemblée nationale a approuvé unanimement la mise en place d’une commission d’enquête qui se penchera sur les « comportements abusifs et violents » subis par les individus mineurs et majeurs dans les domaines du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité.
Cette commission d’enquête fait suite à des appels répétés de la part de Judith Godrèche. Présente en tant que spectatrice à l’Assemblée, l’actrice est devenue une éloquente oratrice dans la lutte contre les violences sexuelles subies par les mineurs depuis qu’elle a déposé une plainte contre les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon, pour des actes datant de son adolescence. La résolution proposée par Francesca Pasquini a été validée par les 52 membres qui ont voté.
La mission de la commission d’enquête sera d’« estimer la situation des mineurs travaillant dans le cinéma, l’audiovisuel, le spectacle vivant, la mode et la publicité », mais également celle des majeurs, suite à l’extension du champ d’examen initial par la commission des affaires culturelles.
Elle devra « comprendre les processus et les failles qui autorisent ces possibles abus et violences », « déterminer la responsabilité de chaque partie concernée », et « faire des propositions sur les mesures à prendre ».