Après avoir atterri à Marseille et parcouru la Côte d'Azur et la Provence ce week-end, la flamme olympique traverse lundi les départements de l'Aveyron et de l'Hérault, entourée d'un dispositif de sécurité qui, selon le ministre de l'Intérieur, a déjà stoppé une vingtaine d' »actions » qui ont perturbé le voyage de la flamme vers Paris.
Des membres de l'armée Sentinelle étaient stationnés sur le viaduc de Millau pour le passage du flambeau lundi matin, alors que des milliers de personnes étaient présentes pour le voir transporté sur le plus haut pont du monde.
Alors que la flamme traversait la ville, la police a réprimé un groupe de protestation pro-palestinien, selon le journal Midi Libre.
La flamme olympique dispose de son propre service de sécurité composé de 115 policiers, que le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a assuré. dit dimanche avait évité « 23 actions visant à perturber le bon déroulement » du relais de la flamme depuis le début de la semaine dernière.
Alors que la flamme parcourt plus de 400 villes à travers la France entre les mains de plus de 100 000 personnes avant d'arriver à Paris à temps pour la cérémonie d'ouverture des Jeux en juillet, le gouvernement veut éviter tout incident comme en 2008, lorsqu'un manifestant avait perturbé le passage de la flamme à Paris en route vers les Jeux olympiques de Pékin, pour dénoncer la politique chinoise au Tibet.
Plusieurs ONG environnementales appellent à manifester lors du passage de la flamme à Toulouse vendredi pour dénoncer ArcelorMittal, l'entreprise sidérurgique qui a fabriqué la flamme, qui, selon elles, utilise son parrainage des Jeux pour détourner l'attention de sa pollution environnementale en Afrique ou en Amérique du Sud.
La flamme doit traverser la région des Pyrénées-Orientales mercredi, après un détour par la Corse mardi.