A un peu plus d’un trimestre de l’ouverture des Jeux Olympiques, « L’esprit Coubertin » nous immerge dans des olympiades désastreuses.
« L’esprit Coubertin« , un film signé Jérémie Sein et sorti en salles le mercredi 8 mai, nous offre un aperçu anticipé, mais pas nécessairement prophétique on l’espère, des Jeux olympiques à Paris, au cours desquels la performance de la délégation française est désastreuse. Tout espoir repose sur un tireur de renommée mondiale nommé Paul, qui malgré son intelligence plutôt limitée et son manque de compétences sociales, est la dernière chance de salut.
En d’autres termes, le film décrit comment les Jeux olympiques deviennent cette occasion singulière où des milliers de personnes soutiennent un sportif anonyme et son sport peu connu, comme l’admet le réalisateur Jérémie Sein. « Je suis le premier à m’attacher à une équipe de badminton dont je ne connaissais aucun des joueurs », donne-t-il en exemple. » Je partage leur déception ou leur succès. Il y a quelque chose de très français à cela. »
Et si L’esprit Coubertin n’était pas seulement une œuvre nostalgique, mais aussi une critique caustique de notre société, de la politique et des médias à travers le prisme du sport ? Le film est assez trash et très divertissant, hilarant même par moments, grâce à un casting impressionnant composé de comédiens talentueux : Benjamin Voisin, Emmanuelle Bercot, Rivaldo Pawawi, Grégoire Ludig, Laura Felpin et le binôme DAVA, des stars de YouTube.