Le nouvel œuvre cinématographique de Pascal Bonitzer tire son inspiration de faits réels impliquant une toile dérobée à une famille juive durant la guerre. Ce tableau, couvert de poussière, a été miraculeusement retrouvé dans une maison alsacienne, plus de huit décennies après sa disparition.
Le 1er mai prochain, Léa Drucker, récompensée par le César de la meilleure actrice en 2019 pour son interprétation dans « Jusqu’à la garde » et candidate pour le même prix cette année pour « L’Été dernier », sera à l’affiche du dernier film de Pascal Bonitzer, « Le Tableau volé ».
Léa Drucker incarne dans ce film de comédie dramatique le personnage excentrique de Bertina, une experte en art expressionniste et ancienne épouse d’un commissaire-priseur déplaisant, joué par Alex Lutz. L’intrigue suit l’étonnante découverte d’une œuvre d’Egon Schiele, « Tournesols », disparue depuis 1939 et retrouvée au sein d’une maison de la banlieue de Mulhouse, où elle passait inaperçue.
L’actrice confie à 42mag.fr Culture ce qui l’a attirée dans ce projet et ce qu’elle aspire à ajouter à sa carrière déjà bien remplie entre cinéma, théâtre et télévision.
Pourquoi avez-vous été séduite par le scénario de ce film ?
Léa Drucker était ravie de l’opportunité de travailler avec Pascal Bonitzer, appréciant énormément ses films et son style d’écriture. Elle s’est tout de suite sentie attirée par le milieu des ventes aux enchères et des commissaires-priseurs, qui bien qu’inconnus du grand public, sont fascinants en raison de leur combinaison d’art et de finance.
Vous avez travaillé avec une mère passionnée d’art ?
La passion de sa mère pour l’art a beaucoup inspiré Léa Drucker. Cette dernière a monté une petite galerie d’art chez elle en Normandie, donnant ainsi à l’actrice un aperçu de cet univers. Léa Drucker appréciait particulièrement la façon dont Pascal Bonitzer racontait l’histoire à travers le prisme de différents personnages.
Qu’avez-vous apprécié dans l’écriture de ce film ?
L’article originel dépeint ici un dialogue entre l’intervieweuse et Léa Drucker, où cette dernière exprime son admiration pour les personnages complexe de Pascal Bonitzer, qui réussit à met en scène des personnages sincères et sensibles, mais également ambitieux et parfois cyniques.
Vous n’avez pas été effrayée par un scénario riche en personnages et en intrigues ?
Non, Léa Drucker a trouvé intéressant le mélange de deux mondes diamétralement opposés : l’art et le monde ouvrier. Le tableau volé agit comme un pont entre ces deux univers et amène à aborder l’histoire de la Shoah ainsi que la spoliation des biens juifs pendant la guerre. Tout cela présenté de manière comique, mais sans oublier les sentiments et les personnages solitaires qui se trouvent au cœur de l’histoire.
Comment avez-vous réussi à donner une existence à votre personnage parmi tous les autres ?
Léa Drucker évoque ici la difficulté de faire exister son personnage dans une multitude d’autres. Cependant, elle explique que le scénario était suffisamment bien écrit pour comprendre le fonctionnement de son personnage. Elle savait qu’elle avait la possibilité de donner plus d’intimité et de personnalité à son personnage, en l’occurrence lors d’une scène particulière, celle dans la cuisine.
Quelles sont vos aspirations en termes de rôles ?
Léa Drucker aimerait explorer le monde de la musique à travers un spectacle musical ou un rôle lié à la musique. Elle souhaiterait aussi écrire une histoire, mettre en scène et diriger des acteurs.
Dans l’ensemble, à travers ses propres mots, Léa Drucker partage son expérience et ses ambitions en tant qu’actrice, offrant un aperçu fascinant de sa carrière et de son approche du métier.