Dominique Boutonnat, à la tête du Centre national du cinéma, va comparaître devant le tribunal en juin pour des allégations d’agressions sexuelles sur son filleul de 21 ans, allégations qu’il nie catégoriquement. Lundi 13 mai, des protestataires ont fait entendre leur voix, demandant sa démission devant le bâtiment principal de cette institution.
Des personnalités du cinéma et des activistes réclament la démission de Dominique Boutonnat. Ils ont manifesté leur opposition devant le siège du Centre national du cinéma (CNC) le lundi 13 mai. Cette institution est dirigée par le chef du cinéma français, qui est actuellement sous le feu des accusations. Boutonnat, 54 ans, est accusé de violences sexuelles par son filleul. « Le représentant de cette institution cinématographique, qui est malade, doit être un modèle et un leader. Il faut un changement », affirme la comédienne Judith Godrèche, qui a elle-même porté plainte pour des abus subis lorsqu’elle était adolescente, contre deux cinéastes.
Le procès aura lieu le 14 juin
Le leader de l’organisme qui supervise le cinéma français est sous enquête pour des allégations d’agression sexuelle et de tentative de viol par son filleul âgé de 21 ans en 2020. Le producteur, qui conteste ces allégations, sera mis en procès le 14 juin. Le sujet des agressions sexuelles devrait également être un des thèmes principaux du Festival de Cannes, qui commence mardi 14 mai.