Le rendez-vous mondial du cinéma d’animation se déroule à Annecy jusqu’au 15 juin. C’est une opportunité pour revenir sur le triomphe de l’expertise française en la matière.
Le cinéma d’animation ne rime plus désormais qu’avec la jeunesse. Il prend désormais des virages adolescents avec Vice-versa 2, explore le monde ensorcelant des légendes urbaines japonaises dans The tunnel of summer et même délicate, comme la Shoah, dans La plus précieuse des marchandises. Ces nouvelles dimensions attirent un public plus mature.
Le dessin animé à la française
Actuellement, la France est fière d’occuper la troisième place dans le domaine du cinéma d’animation, après les États-Unis et le Japon. Cela est en grande partie dû à ses studios renommés. À Paris, des artisans qualifiés se consacrent à l’élaboration des dessins préliminaires d’une nouvelle production. Le processus nécessite sept ans de travail et un budget de 7 millions d’euros. La France est fière de compter trois de ses studios et écoles parmi les dix meilleurs du monde. Bon nombre d’étudiants étrangers sont attirés par ces établissements grâce à leur notoriété internationale. Les enseignants de ces institutions s’attachent particulièrement à transmettre un certain sens de l’animation à la française.