Envoyé pour interrompre une campagne de chasse aux baleines, l’activiste Paul Watson, fervent protecteur des mammifères marins et créateur de l’organisation non gouvernementale Sea Shepherd, a été appréhendé le dimanche 21 juillet au Groenland. Une pétition comptabilisant plus de 400 000 signatures est en circulation, avec le soutien notable de Stéphane Bern et Pierre Niney.
Un navire sur lequel se trouvait l’activiste Paul Watson devait faire une brève halte dans un port du Groenland. Mais Paul Watson n’est jamais remonté à bord. En effet, il a été arrêté par la police danoise, menottes aux poignets. Les autorités locales affirment détenir « un mandat d’arrêt international en provenance du Japon ». Depuis dimanche, cette détention a suscité une vague d’indignation. Une pétition réclamant sa libération a déjà recueilli plus de 400 000 signatures. Parmi les signataires se trouvent des personnalités comme Pierre Niney, Stéphane Bern et l’acteur Pierre Richard.
Paul Watson risque 15 ans de prison
Depuis 2012, Paul Watson vit sous la menace d’un mandat d’arrêt international d’Interpol, émis à la demande du Japon. Tokyo lui reproche ses actions musclées contre les baleiniers nippons, l’accusant d’aller jusqu’à entrer en collision avec leurs navires. Ces interventions spectaculaires sont devenues le signe distinctif de Watson et de son organisation, Sea Shepherd. Au Japon, Paul Watson encourt une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison. Son avocat, Me Jean Tamalet, craint un jugement sommaire. « Au Japon, lorsqu’une personne est soupçonnée d’avoir commis un délit, dans plus de 95 % des cas, elle est condamnée », explique-t-il.