Cette mesure a été prise en réponse à une publication de la militante franco-palestinienne partagée sur les réseaux sociaux mercredi soir. Dans son message, elle alertait sur « François-Xavier Bellamy et ses acolytes, proches du régime israélien qu’elle qualifie de génocidaire ».
François-Xavier Bellamy a décidé de porter l’affaire devant la justice. Suite à un tweet publié par l’eurodéputée insoumise Rima Hassan, l’eurodéputé Les Républicains a déclaré qu’il allait « déposer plainte » contre ce tweet qu’il considère comme « une menace physique directe ». Il a partagé cette décision via un communiqué diffusé sur ses réseaux sociaux le jeudi 25 juillet.
Rima Hassan avait posté sur son compte X mercredi après-midi : « Pour le moment François-Xavier Bellamy et ses petits copains, proches du régime génocidaire israélien, dorment bien la nuit. Ça ne va pas durer ». Ce message, considéré comme menaçant par Bellamy, n’est resté en ligne que peu de temps et a été supprimé dès le jeudi matin.
Selon François-Xavier Bellamy, il a été « nommément désigné à la vindicte des milieux islamistes, dont elle a à plusieurs reprises légitimé les actions violentes ». Pour l’eurodéputé, « La menace, envers tout citoyen comme envers un élu, ne peut être tolérée dans une société démocratique ».
Contre-attaque judiciaire de Rima Hassan
Dans un communiqué, les avocats de Rima Hassan ont annoncé, jeudi, que leur cliente allait déposer deux plaintes en retour pour diffamation publique et dénonciation calomnieuse. « C’est le présupposé subjectif et entièrement infondé du lien entre Rima Hassan et le Hamas qui conduit à la déduction selon laquelle le tweet qu’elle a publié serait nécessairement constitutif de ‘menaces physiques directes' », arguent-ils.
Cette situation fait suite à une autre controverse, survenue en début de semaine, lorsque la droite a bloqué la nomination de Rima Hassan à la vice-présidence de la commission des Droits de l’Homme au Parlement européen. Sur son compte X, l’insoumise a alors interpellé François-Xavier Bellamy, déclarant : « La lâcheté qui vous anime ici est la même que celle qui est dans votre regard vide et fuyant quand je vous croise dans les couloirs du Parlement européen. Tremblez. Ce n’est que le début. »