La Serbie et l’Espagne ont été tirées au sort pour jouer au deuxième tour du simple messieurs du tournoi de tennis. Qui cela pourrait-il impliquer ? Et en escrime, la France était assurée de l’or au sabre féminin… sacrée bleue ?
Se précipiter
Le match entre Novak Djokovic et Rafael Nadal a suscité beaucoup d’intérêt. Il s’agissait de leur 60e rencontre sur le circuit senior. Et c’était au même endroit où ils avaient joué leur premier match : le stade Roland Garros à Paris.
Le premier match s’est déroulé en quart de finale à Roland-Garros en 2006. Nadal a gagné. Dix-huit ans plus tard ? Deuxième tour aux Jeux olympiques de 2024. Et Djokovic a remporté le match. Le score était de 31-29 pour le Serbe dans la rivalité la plus durable du sport.
Déclin
On ne sait pas encore si Novak Djokovic et Rafael Nadal se rencontreront pour la 61e fois. Nadal, 38 ans, a été en proie à toutes sortes de blessures au cours des deux dernières années et son classement est tombé à la 161e place mondiale. Djokovic, 37 ans, occupe la deuxième place. Et la victoire de Djokovic 6-1, 6-4 était logique. Le Serbe menait 6-1, 4-1 sur son service mais a eu un manque de concentration qui a permis à Nadal de revenir. Mais une fois qu’il s’est recentré, le fossé entre les deux est devenu évident.
Ça va très bien
Sarah-Léonie Cysique a décroché le bronze chez les -57 kg. Elle vient s’ajouter à la médaille d’argent de la Française dans la catégorie aux Jeux de Tokyo. Elle a également décroché l’or dans l’épreuve par équipes mixtes au Japon. « Je visais évidemment l’or », a déclaré la jeune femme de 26 ans à propos de son parcours à Paris.
« Mais après ma défaite en demi-finale, je suis content d’avoir pu me remettre. Je dois remercier mes entraîneurs pour cela, car si je n’avais été qu’un combattant, je serais parti bouder dans mon coin. Mais ils m’ont demandé si je voulais rentrer chez moi sans rien ou avec une médaille. Deux médailles en deux Jeux olympiques, ce n’est pas mal, n’est-ce pas ? » Et la critique n’a pas l’intention de se disputer avec un grand artiste martial.
Assassin souriant
La bonne humeur est de mise. Manon Apithy-Brunet a fait irruption dans l’arène pour la finale du sabre féminin au Grand Palais, tout sourire, le bras levé – l’autre tenant son arme – sous les acclamations des supporters de la Française de 28 ans. « C’était tellement bruyant que je voulais juste en profiter au maximum et je souriais », a-t-elle expliqué.
Balzer a fait son entrée dans la compétition sous les mêmes acclamations, mais elle a accueilli la rencontre avec une assurance glaciale qui évoque celle d’une tueuse de sang-froid. Balzer, numéro deux mondiale, ne s’est jamais remise d’un départ lent et Apithy-Brunet a remporté le combat 15-12 pour devenir la première Française à remporter l’or au sabre depuis son introduction aux Jeux olympiques en 2004.
Sacré bleu
Manon Apithy-Brunet a impressionné par sa métaphysique, son éloquence et sa diplomatie après avoir rejoint Pascale Trinquet et Laura Flessel au panthéon des escrimeuses françaises médaillées d’or olympiques. « Pour moi, Sara et moi avons gagné l’or ensemble », a-t-elle déclaré. « Bien sûr, elle a la médaille d’argent et c’est différent… mais c’est la France qui a gagné. »