Le Comité chargé de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques exprime une vive désapprobation envers ces actions et a décidé de déposer une plainte officielle.
Représentations antisémites simulées. Le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête pour incitation aggravée à la haine raciale, le dimanche 28 juillet, en lien avec les événements survenus au Parc des Princes, où se déroulait un match de football entre Israël et le Paraguay dans le cadre des Jeux olympiques. Un groupe d’environ dix individus, « habillés de noir, masqués et arborant des drapeaux palestiniens », a également déployé « une banderole avec l’inscription ‘Genocide Olympics' », selon les précisions du parquet.

Les stadiers sont rapidement intervenus pour retirer les deux grandes pièces de tissu blanc portant des lettres noires. Depuis des tribunes inférieures, des supporters israéliens ont clamé « Libérez les otages », tandis que le groupe d’ultras répliquait par « Free Gaza ». Selon une journaliste de l’AFP présente sur place, lors de ce match remporté par le Paraguay (4-2), l’hymne national israélien a également été légèrement sifflé.
Des cris et slogans avec des poings levés
Le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) a déposé une plainte, selon le parquet, confirmant une information publiée par Le Parisien. Les organisateurs ont fermement déploré ces incidents et ont indiqué à l’AFP qu’ils étaient disposés à collaborer avec les autorités pour l’enquête. Les investigations ont été confiées au groupe « STADE » de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne.
La cinquantaine de supporters ultras présents dans la tribune Auteuil, avec leurs visages recouverts de masques chirurgicaux ou d’écharpes, a lancé de nombreux slogans en rapport avec le conflit à Gaza entre Israël et le Hamas, mouvement islamiste palestinien, durant la première mi-temps, poings levés en direction d’une tribune inférieure où flottaient des drapeaux israéliens. Ces slogans comprenaient des phrases telles qu’« Israël assassin », « Nous sommes tous des enfants de Gaza », immédiatement contrebalancées par les sifflements d’une partie du public. On pouvait également entendre des slogans comme « Gaza Gaza, on n’oublie pas » ou « Israël assassine les enfants de Palestine ».