La maire de Paris, Anne Hidalgo, a finalement nagé dans la Seine mercredi pour démontrer que la rivière est désormais suffisamment propre pour les épreuves olympiques de natation en plein air.
Equipée de lunettes de natation et d’une combinaison de plongée, Anne Hidalgo a nagé la brasse avant d’immerger son visage et d’entamer un crawl, parcourant environ 100 mètres en amont et en aval.
Le président de la municipalité, âgé de 65 ans, était accompagné de hauts responsables locaux et de Tony Estanguet, triple médaillé d’or olympique en canoë-kayak, qui préside le comité d’organisation (CIO) des Jeux de Paris, qui s’ouvrent la semaine prochaine, le 26 juillet.
« Aujourd’hui, c’est la confirmation que nous sommes exactement là où nous voulions être », a déclaré Estanguet. « Nous sommes désormais prêts à organiser les Jeux dans la Seine ».

Malgré un investissement de 1,4 milliard d’euros pour éviter les fuites d’eaux usées dans le cours d’eau, l’état de la Seine a semé le suspense à l’approche des Jeux de Paris.
La Seine accueillera les épreuves de natation du triathlon des JO les 30-31 juillet et 5 août, ainsi que la nage en eau libre les 8-9 août.
Mais depuis le début du mois de juillet, avec de fortes pluies laissant enfin place à un temps plus ensoleillé, les échantillons ont montré que la rivière était prête pour la nage en eau libre et le triathlon.
« A la veille des Jeux, où la Seine jouera un rôle clé, cet événement représente la démonstration des efforts déployés par la Ville et l’Etat pour améliorer la qualité des eaux de la Seine et l’état écologique du fleuve », a indiqué mardi la Présidence de la République.
La maire de Paris avait initialement prévu de se baigner le mois dernier, mais elle a dû reporter son rendez-vous car des bactéries indiquant la présence de matières fécales ont été trouvées à des concentrations parfois dix fois supérieures aux limites autorisées.
(avec des dépêches)