Hugo Auradou et Oscar Jegou, qui avaient été inculpés en juillet pour des accusations de violence et de viol, ont finalement été acquittés. Les éléments de preuve insuffisants ainsi que les incohérences dans le témoignage de la plaignante semblent jouer en faveur des deux joueurs du XV de France.
Un peu plus d’un mois après leur mise en détention, Hugo Auradou et Oscar Jegou vont enfin être libérés de leur assignation à résidence à Mendoza. « C’est une décision escomptée, marquant une étape déterminante vers la validation judiciaire de leur innocence », a affirmé Antoine Vey, l’avocat des deux athlètes. Criminellement accusés de viol aggravé, ils ne peuvent pas quitter l’Argentine tant que l’enquête se poursuit, et leur passeport leur a été confisqué.
Des incohérences dans le témoignage de la plaignante
Dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier, suite à un match opposant le XV de France à l’Argentine, ils sont accusés d’avoir agressé sexuellement et brutalement une femme dans leur chambre d’hôtel à Mendoza. D’après les enregistrements de vidéosurveillance de l’établissement, la prétendue victime est arrivée seule en compagnie de Hugo Auradou. Dans un message vocal destiné à une amie, elle décrit les blessures physiques qu’elle aurait subies. Le taxi qui l’a ramenée n’a relevé aucun signe suspect. Les incohérences dans le propos de la plaignante ainsi que l’absence de preuves valables justifient la libération des deux rugbymen.