Le film « Alien : Romulus », qui constitue le dernier volet de la renommée franchise de science-fiction et d’horreur, a été mis en avant par le réalisateur uruguayen Fede Alvarez. Ce projet cinématographique a été présenté au public français à partir du 14 août.
Une des grandes forces de la franchise Alien, en comparaison avec d’autres sagas cinématographiques, est qu’à de rares exceptions, elle n’a pas vraiment souffert de pertes de qualité ni de déviations notables depuis la sortie du film de Ridley Scott en 1979, ainsi que des cinq autres films qui ont suivi cette œuvre emblématique.
Cette fois-ci, l’intrigue se déroule entre les récits des deux premiers volets. Le film suit une bande de jeunes colons sidéraux à la recherche d’une existence plus libre et épanouissante sur une nouvelle planète. Ces derniers s’amarre à un vaisseau en perdition dans le but de s’emparer de ses capsules de cryogénisation, mais ils vont inévitablement croiser la route des célèbres êtres extraterrestres.
Fede Alvarez, un réalisateur reconnu pour son remake du célèbre film d’horreur Evil Dead et plus récemment pour Don’t Breathe, où de jeunes cambrioleurs se retrouvent piégés dans la maison d’un vieux homme aveugle et cruel, fait preuve d’une fidélité aux éléments emblématiques de la franchise, attendus et souvent réclamés par les admirateurs. Parallèlement, il parvient à insuffler sa propre vision, offrant ainsi un résultat d’une efficacité marquante.
Une amitié forte et émouvante
On peut saluer le travail du cinéaste uruguayen pour avoir pris le temps d’introduire les enjeux et de développer les personnages avant de plonger dans des séquences d’action ou de survie. Sa maîtrise se dévoile dans des moments percutants : par exemple, dans une scène où les héros doivent rester silencieux et éviter le stress pour ne pas se faire détecter ; dans une autre, l’apesanteur devient un atout pour échapper aux attaques des xénomorphes, qui frappent en nombre.
Enfin, la belle et émouvante relation d’amitié entre les deux personnages principaux est à mettre en avant : Rain, une jeune fille interprétée par Cailee Spaeny, qui a récemment incarné Priscilla Presley dans le film de Sofia Coppola, et Andy, l’androïde joué par la révélation David Jonsson, forment une dynamique qui touche véritablement le spectateur.