Lors de son passage sur France Inter mardi, la représentante du Nouveau Front populaire pour le poste de Premier ministre affirme qu’il est encore envisageable de trouver des « accords » avec les autres factions présentes au Parlement. Cependant, il convient de noter qu’Emmanuel Macron a déjà décidé de ne pas retenir sa candidature pour ce rôle, la plaçant en dehors de la course depuis lundi.
Des solutions pour sortir de l’immobilisme
« Nous ne retournerons pas à l’Élysée si nous ne sommes pas en mesure de faire avancer les choses et de trouver des solutions pour sortir la France de sa stagnation actuelle », déclare Lucie Castets, mardi 27 août, lors d’une intervention sur France Inter, alors qu’Emmanuel Macron a rejeté sa candidature au poste de Premier ministre la veille. La fonctionnaire de haut rang, désignée par le Nouveau Front populaire, rappelle que des discussions avec l’union de la gauche avaient été menées avec le président de la République vendredi dernier.
Refus de complicité avec la macronie
Olivier Faure, le Premier secrétaire du Parti socialiste, a également exprimé son intention de ne pas retourner à l’Élysée pour engager de nouvelles discussions. Sur France 2, il a souligné qu’il n’était pas question d’agir en tant qu’« auxiliaires d’une macronie en fin de parcours », tout en rejetant l’idée de devenir « complice d’une simulation de démocratie ».
La nécessité du compromis
« Nous l’avons clairement déclaré dès le départ : nous sommes prêts à collaborer avec d’autres et à trouver des terrains d’entente », affirme Lucie Castets lors de son intervention sur France Inter. Elle insiste sur le fait que l’alliance de la gauche est pleinement consciente que « la sanction qui pourrait découler d’un échec à trouver des compromis, c’est la censure ».