Le mardi 27 août, Emmanuel Macron a de nouveau pris l’initiative d’échanger avec plusieurs leaders de formations politiques. Cependant, le Nouveau front populaire a décidé de ne pas participer à cette rencontre, tandis que le Rassemblement national a été écarté de ces discussions.
Une situation politique sans précédent a été engendrée par la décision du président de dissoudre l’Assemblée nationale, et il s’efforce désormais de trouver une solution à ce blocage. Que ce soit à droite ou à gauche, Emmanuel Macron multiplie les consultations afin de constituer une nouvelle majorité et de désigner un Premier ministre. Après avoir écarté la candidate du Nouveau Front populaire (NFP), Lucie Castets, le président a repris les discussions le mardi 27 août. Son objectif pour déverrouiller la situation est clair : établir une coalition à l’Assemblée, en excluant la France insoumise ainsi que le Rassemblement national et ses partenaires, tout en s’appuyant sur tous les autres groupes, ce qui représenterait une majorité significative de 355 députés.
Un détournement des élections selon Tondelier
Convaincre les communistes, les socialistes et les écologistes de se dissocier des insoumis constitue donc l’un des principaux défis des soutiens du président. Cependant, un problème se présente pour l’Élysée : pour l’heure, le Nouveau Front populaire reste ferme et solidaire. La dirigeante des écologistes a évoqué, le 27 août dans la matinée, l’idée d’un détournement des élections législatives, bien que parmi les membres du Parti socialiste, les opinions diffèrent et ne correspondent pas toutes à la ligne officielle adoptée.