Durant les deux semaines des Jeux olympiques, les organisateurs ont récupéré près de 60 tonnes de nourriture, qu’ils redistribueront aux plus démunis via plusieurs associations caritatives.
Les organisateurs de Paris 2024 avaient prévu de redistribuer les produits non consommés des 13 millions de repas et collations servis sur les sites olympiques, afin de limiter le gaspillage alimentaire.
Ils ont signé des conventions avec trois associations caritatives françaises – les Restos du Cœur, le Chaînon Manquant et la Banque Alimentaire – pour aider à la collecte de nourriture.
François Gras, le président de la Banque Alimentaire de Paris et d’Île-de-France (Bapif) s’est félicité du succès de cette « belle opération », qui a permis de « récolter des produits de qualité ».
Il a indiqué que les organisations ont pu récupérer « beaucoup de fruits et légumes, des petits déjeuners, des produits laitiers et pas mal de salades ou de snacks préemballés ».
Ces produits frais sont venus s’ajouter aux « produits secs ou surgelés » que les fonds européens aident l’association à acheter.
« C’est un excellent ajout pour les personnes en situation de réelle précarité », a déclaré Gras.
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Charte
Gras a déclaré à 42mag.fr que les 60 tonnes de nourriture collectées pendant les JO seront transmises aux banques alimentaires de toute la France durant tout le mois d’août.
La quantité représente « environ l’équivalent de plus de 100 000 repas », a-t-il précisé.
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Même si l’association aurait pu continuer à fonctionner sans les denrées alimentaires nouvellement collectées cet été, Gras estime qu’il est néanmoins extrêmement appréciable d’avoir des stocks supplémentaires pour les organisations qui ont du mal à répondre à la demande.
Limiter le gaspillage alimentaire était l’un des six objectifs clés inclus dans une charte sociale et environnementale publiée par les organisateurs de Paris 2024 en amont des Jeux.
Ils ont promis de réduire de moitié l’empreinte carbone de l’événement par rapport aux Jeux précédents en réduisant l’utilisation de plastique et en concevant des équipements et des infrastructures recyclables.