Le territoire britannique est marqué par des manifestations violentes dirigées contre les migrants depuis qu’un jeune de 17 ans, originaire d’un autre pays, a mené une attaque sur une école de danse située à Southport le 29 juillet dernier. Cet incident tragique a coûté la vie à trois jeunes filles. De plus, au moins deux établissements hôteliers accueillant des personnes demandant l’asile ont été la cible d’attaques, entraînant l’arrestation de 378 individus.
Au Royaume-Uni, des manifestants violents utilisent tout ce qui leur tombe sous la main comme projectiles. Ici, des planches de bois, là, des barrières sont lancées sur les forces de l’ordre qui essaient de bloquer l’accès à un hôtel où se trouvent des demandeurs d’asile près de Manchester, mais en vain. Les policiers britanniques peinent à gérer le nombre élevé de fauteurs de trouble. Les confrontations avec les manifestants deviennent de plus en plus tendues.
Des attaques ciblant les mosquées
Tout a commencé avec une attaque au couteau tragique qui a coûté la vie à trois jeunes filles le 29 juillet. Le présumé agresseur est un Britannique dont les parents sont originaires du Rwanda. Depuis cet incident, les incitations à la violence, en particulier contre les mosquées, se sont intensifiées. Les forces de police ont déjà arrêté près de 400 individus. Face à cette montée de violence, largement alimentée par les réseaux sociaux, le Premier ministre Keir Starmer a promis une réaction déterminée.