À la recherche d’un nouveau Premier ministre, Emmanuel Macron a choisi, ce lundi 26 août, de continuer ses discussions sans inclure le Rassemblement national ni le mouvement de la France insoumise.
Les élections législatives paraissent désormais être un lointain souvenir. À Villeneuvette, dans l’Hérault, le Nouveau Front Populaire (NFP) avait connu un triomphe en recueillant l’intégralité des voix. Aujourd’hui, toutefois, le sentiment parmi les électeurs a beaucoup changé. Ils escomptaient un gouvernement du NFP, un souhait qui a été vite rejeté par Emmanuel Macron lundi 26 août. Lucie Castets, mise à l’écart pour le poste de Première ministre, n’hésite pas à qualifier cela de « déni démocratique« . Elle souligne : « Nous nous retrouvons face à un président qui semble vouloir incarner les rôles de président, de Premier ministre, et de dirigeant de parti en même temps. Un tel fonctionnement est incompatible avec les institutions. »
Les discussions à l’Elysée vont se poursuivre
En raison de ce blocage à divers niveaux, la France Insoumise organise un premier rassemblement de protestation le 7 septembre prochain. Les socialistes, les écologistes, et les communistes, invités à l’Elysée, déclinent l’invitation à engager de nouvelles discussions et choisissent de maintenir leur cohésion au sein du Nouveau Front Populaire. « Nous nous opposerons fermement à toute prolongation du macronisme« , a déclaré Olivier Faure, le leader du Parti Socialiste, en affirmant leur position. Ainsi, les échanges à l’Elysée vont se poursuivre.