Le ministre de l’Économie, qui a récemment annoncé sa démission, a suggéré que des mesures de défiscalisation soient intégrées dans le budget prévu pour l’année 2025.
Une prise de position pour la défiscalisation des primes olympiques
Le ministre démissionnaire de l’Économie a exprimé son soutien à la défiscalisation des primes accordées aux athlètes, lors d’une interview accordée à Le Figaro, le 8 août. C’est l’ancien champion olympique de judo, ainsi qu’ancien ministre des Sports sous Nicolas Sarkozy, David Douillet, qui avait ouvert le sujet, dénonçant comme un « scandale » l’imposition de ces primes.
Une proposition pour le budget 2025
Bruno Le Maire a déclaré : « Je m’engage à proposer leur défiscalisation dans le futur budget de 2025. » Il a ajouté : « Ce n’est pas à moi de décider, étant donné que je gère les affaires courantes, mais je vais préparer des mesures pour que ces primes soient exemptées d’impôts dans le budget 2025. »
Une question de mérite et de reconnaissance
Le ministre a soutenu son point de vue en affirmant : « Lorsque l’on obtient des résultats aussi remarquables, que l’on décroche des médailles d’une telle valeur, symboles d’années de travail acharné et de sacrifices, qui représentent la fierté nationale, il est inacceptable que ces primes soient soumises à l’impôt. » Avant cette déclaration, Olivier Marleix, député des Républicains, avait également suggéré, lors d’une intervention mardi, la mise en place d’une législation visant à exonérer ces primes de toute imposition. Selon les règles édictées par le ministère des Sports, les athlètes médaillés reçoivent des primes pour chacune de leurs médailles : 80 000 euros pour une médaille d’or, 40 000 euros pour une médaille d’argent, et 20 000 euros pour une médaille de bronze.