De nombreux individus présents lors de la cérémonie inaugurale des Jeux olympiques de Paris sont devenus des victimes d’attaques verbales sur les réseaux sociaux. Ces insultes s’attaquent particulièrement à leur identité sexuelle, à leurs origines ethniques ainsi qu’à leur apparence physique.
Il se déclare « choqué ». « Il n’y a aucune raison de menacer un artiste », a fermement réaffirmé Emmanuel Macron le vendredi 2 août, après l’ouverture d’une enquête concernant le cyberharcèlement visant Thomas Jolly, le responsable artistique de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris.
« Les Français ont été extrêmement fiers de cet événement », a déclaré le président lors d’une visite sur l’esplanade des Invalides, où il a pu échanger avec des volontaires des JO. « La France a montré son image véritable (…) Elle a fait preuve d’audace tout en respectant la liberté artistique indispensable », a-t-il ajouté.
Bien qu’acclamée par le public, la cérémonie d’ouverture a également suscité des critiques à l’échelle mondiale, en particulier de la part de figures religieuses et de responsables politiques conservateurs qui ont interprété certains passages comme une référence inappropriée à la Cène. Thomas Jolly a, de son côté, rapporté aux enquêteurs qu’il a été la cible de menaces et d’injures en ligne en raison de son orientation sexuelle et de ses origines israéliennes, souvent supposées à tort, comme l’indique le parquet de Paris. D’autres participants, comme la DJ Barbara Butch et la présentatrice Nicky Doll, spécialisée dans le drag, ont elles aussi porté plainte.