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Accueil » Actualités » Actualité divertissement » « Le Roman de Jim » : Les frères Larrieu parlent de leur film politique sans militantisme
Actualité divertissement Cinéma Culture

« Le Roman de Jim » : Les frères Larrieu parlent de leur film politique sans militantisme

Simon BornsteinPar Simon Bornstein14 août 2024
"Le Roman de Jim" : "C'est notre film le plus politique, mais il n'y a pas de militantisme", confient les frères Larrieu
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Arnaud et Jean-Marie Larrieu reviennent sur le grand écran avec un film qui présente le portrait touchant d’un homme aimable, à la fois dans sa meilleure définition, ainsi qu’une réflexion profonde sur le thème de la paternité. Nous avons eu l’occasion de les interviewer.

Florence (interprétée par Laetitia Dosch) fait la connaissance d’Aymeric (Karim Leklou) alors qu’elle porte en elle l’enfant de Jim. Leur existence à trois prend un tournant inattendu lorsque le père biologique refait surface. Le Roman de Jim, œuvre de Pierric Bailly, est désormais adapté au cinéma par les frères Larrieu. Ces réalisateurs partagent leur expérience de cette nouvelle aventure cinématographique, dont le résultat sera à découvrir dans les salles de cinéma dès le mercredi 14 août 2024.

Franceinfo Culture : Le Roman de Jim est un concentré de ce que vous appréciez : la montagne, la dynamique de couple… Qu’est-ce qui vous a motivé à réaliser ce film et à entreprendre cette adaptation ?
Jean-Marie Larrieu : C’est l’écrivain Pierric Bailly qui nous a fait parvenir son ouvrage grâce à son éditeur. C’est lui qui nous a choisis, ce qui était tout à fait approprié. Passionné de cinéma, il connaît bien notre travail et apprécie nos films. Vous avez raison de commencer ainsi, car ce roman présente un nouvel environnement, celui du Haut-Jura. Ce qui nous a également séduits, c’est le ton réaliste, loin des clichés habituels, dépeignant des gens travaillant à l’usine et rentrant le soir dans les prairies. Il ne s’agit pas de représenter les ouvriers comme des êtres malheureux et alcooliques, et les bergers festoyant comme des êtres heureux. La réalité est plus nuancée et fascinante. Les personnages naviguent dans leur quotidien à la recherche d’arrangements. Cela raconte trente ans de vie en un temps très court, ce que nous n’avions jamais tenté auparavant. Généralement, nos histoires se concentrent sur une période de trois ou quatre jours. Avec Jim, nous suivons les vingt-trois années de sa vie.

Avez-vous trouvé cela difficile de traiter ce long laps de temps ?
Arnaud Larrieu : Cela s’est avéré à la fois attractif et complexe. Pour le scénario, il a fallu créer toutes les scènes qui n’étaient pas déjà rédigées. Nous avons dû montrer la première rencontre entre Aymeric et Florence, qui ne dure qu’une nuit. La scène suivante traite de la rencontre avec la mère, puis l’accouchement de Florence. Le roman comporte de nombreuses étapes. Nous avons choisi de présenter l’histoire ainsi. Nous ne décrivons pas la croissance de Jim jour après jour : il naît, célèbre son premier anniversaire, puis il a sept ans. Nous avons voulu que tout cela soit fluide. Je crois que le film résonne bien chez les gens, y compris chez nous, parce qu’il parle de ce temps qui s’écoule.

Le personnage principal est intérimaire, et l’environnement ouvrier est présent dans votre film. Le Roman de Jim est une aventure singulière, mais les protagonistes ressemblent à Monsieur et Madame Tout-le-Monde…

Jean-Marie Larrieu : Il existe un cadre plus authentique avec des personnages plus réalistes. C’est une œuvre au romantisme contemporain, avec une dimension mélodramatique. En un sens, c’est peut-être notre film le plus engagé socialement, sans pour autant être militant. Les personnages ne sont ni méprisés ni idéalisés, mais ils incarnent le romanesque, les émotions… Ils portent tout.

Pouvons-nous dire que Le Roman de Jim représente votre œuvre la plus réaliste ? Quelle place cela occupe-t-il dans votre filmographie ?
Jean-Marie Larrieu : Le terme « réaliste » est à prendre avec des pincettes. Le réalisme consiste à briser les stéréotypes. Par exemple, l’idée que les ouvriers sont tristes et alcooliques ou que les personnes racistes sont inqualifiables, cela est bien plus nuancé. Karim tenait à ce que l’on conserve des propos racistes tenus par la mère de Florence, car la réalité est que certains sont bien intentionnés mais peuvent dire des bêtises.

Ce film marque-t-il un tournant dans votre carrière ? Cela dépendra de la suite des événements. Quoi qu’il en soit, il nous a permis d’aborder des questions sociales de manière plus directe. Nous avons toujours été assez discrets sur ces thèmes, pensant que ce n’était pas notre spécialité. Nous avons plutôt tendance à nous concentrer sur l’imaginaire et l’intériorité. Nos histoires se racontent davantage d’un point de vue plus personnel et sentimental. Nous souhaitons toujours maintenir cette approche, tout en la liant à des réalités sociales. Il est vrai que ce projet représente une étape, une maturation qui demande à être suivie.

Votre film illustre que les pères sont finalement comme des mères. Vous montrez un père déchiré, un archétype souvent vu au cinéma, mais vous évoquez plutôt des mères. Pourquoi avoir interprété la paternité sous cet angle ?
Jean-Marie Larrieu : Cela représente la seconde partie du film, lorsque Aymeric devient père. Dans le roman et par extension dans le film, il est d’abord question que tous les pères, qu’ils soient naturels ou adoptifs, s’attachent à leurs enfants. Ce qui nous a touchés dans le livre, c’est le portrait d’un homme qui ne se sent jamais légitime. Il ne revendique pas sa place et ne cherche pas à se prouver.

Nous ne nous sommes pas focalisés sur les mères, mais cela peut également être compliqué pour elles. Ce sujet commence à émerger. L’instinct maternel est souvent évoqué, tandis que l’instinct paternel semble plus complexe. Mais au final, cela pourrait être difficile pour tout le monde.

Dans le choix de Karim (Leklou), son jeu, son corps, et la bienveillance de son personnage, le rendent à la fois père et quelque peu maternel. L’approche qu’il adopte face à la séparation aurait pu être un stéréotype. Il se retrouverait au bar, parcourant la ville à moto avec ses amis, puis l’histoire de Jim s’arrêterait là. Ce n’est pas le cas.

Il y a quelques mois, Karim Leklou nous confiait qu’il avait hésité à entrer dans votre univers. Comment s’est déroulée votre rencontre et qu’est-ce qui vous a immédiatement plu chez lui ?

Arnaud Larrieu : Nous avons d’abord rencontré de nombreuses personnes, toutes très talentueuses. Cependant, à chaque fois, il manquait quelque chose pour Aymeric : ce mélange d’authenticité, de concentration et de réceptivité. Évidemment, la façon dont il s’est exprimé à propos du personnage : « Aymeric, je le comprends parfaitement. » Cela a pris du temps, car nous avons dû faire des sélections.

Jean-Marie Larrieu : De loin, sa photo ne semblait pas coller entièrement au personnage sur une certaine mélancolie. Mais sa présence, sa force se sont immédiatement ressenties. Nous avons compris qu’il était celui qui devait porter cette histoire.

Florence souligne que les hommes gentils se font rares. Ne pensez-vous pas que la perception d’une baisse de ces figures bienveillantes est renforcée par les récents enjeux de violence sexuelle ? Avez-vous voulu mettre en avant la représentation d’un homme bon ?
Jean-Marie Larrieu : Il est vrai qu’ils sont souvent sous-représentés. Nous avons pensé qu’en tant qu’hommes, nous pouvions participer à la représentation de ce type de personnage. L’œuvre de Pierric a été très évocatrice pour nous. Bien que nous ayons des enfants, nous n’avons pas vécu ces situations. Pourtant, la manière d’Aymeric d’agir, de réagir, de ressentir, résonne avec notre propre expérience.

C’est essentiel de montrer cette réalité. Des films de dénonciation existent, mais il est également crucial de représenter d’autres facettes de la vie. Cela peut avoir un effet bénéfique sur le public. D’ailleurs, Aymeric croise de belles figures féminines qui accueillent sa rencontre. Le pire aurait été d’imaginer un homme bien que personne ne désire (rires). Cela fait partie de nos intentions.

Arnaud Larrieu : Cependant, ce n’était pas une revendication. Encore une fois, il s’agit de réalisme. Nous aimons rétablir certaines vérités. Tout n’est pas si simple.

Aymeric semble bienveillant, tandis que Florence apparaît parfois sous un jour plus négatif lorsque l’on analyse ses actes. Son égoïsme peut être le reflet de notre époque, marquée par un certain individualisme. Avez-vous pris en compte cet aspect de son personnage ?
Arnaud Larrieu :
Nous y avons réfléchi, mais à l’instar d’Aymeric, ce sont des individus guidés par leur destin. Lorsque des critiques se portent sur elle, il est important de rappeler qu’elle agit selon sa nature. Dans cette dynamique, elle soutient ses projets avec fermeté sans en considérer les conséquences. Ses ambitions sont raisonnables et réalisables, et elle les exprime avec conviction. Elle n’est pas méchante ni perverse, car elle n’agît pas dans l’intention de nuire.

Jean-Marie Larrieu : Nous n’avons pas voulu qu’elle soit perverse ou manipulatrice. Toutefois, il est vrai qu’elle a ses limites. Le film aborde la complexité de ces relations. Des rencontres initialement positives peuvent se changer en relations toxiques. La rencontre d’Aymeric avec elle aurait pu être périlleuse. Toutefois, chaque personnage a ses propres raisons. Florence, avec son tempérament rock et excessif, a ses limites, qui peuvent entraîner des conséquences regrettables.

Votre attachement aux paysages est également unique. Vous avez mentionné que vous réalisez des films en grande partie pour eux…
Arnaud Larrieu : C’est exact. Nous avons commencé ainsi. Nous aimons que nos récits prennent place dans des lieux forts, qui transcendent même les personnages et leurs histoires.

On note également une bande originale fantastique, entre électro et classiques…
Arnaud Larrieu :
Cette bande-son est l’œuvre de Shane Copin, un jeune talent que nous connaissions déjà un peu. Au départ, nous lui avons demandé de remplacer des morceaux dont nous n’avions pas les droits. Par la suite, il s’est laissé inspirer par l’électro. De plus, Lavilliers est présent, et Karim a insisté pour que La Ballade de Jim figure dans le film, en relation avec l’histoire de Jim. Le responsable des droits a réussi à obtenir toutes les autorisations nécessaires.

Un mot sur votre collaboration artistique avec votre frère ?
Arnaud Larrieu : C’est relativement commun dans le domaine du cinéma, qui est par essence collectif. Nous formons en quelque sorte le cœur du projet. Avec Pierric, un joli petit trio s’est formé, et une belle complicité s’est développée entre nous trois. Ensemble, nous avons porté ce projet. C’est une belle rencontre.

L'affiche du film "Le Roman de Jim". (PYRAMIDE DISTRIBUTION)

L’affiche du film « Le Roman de Jim ». (PYRAMIDE DISTRIBUTION)

Informations pratiques

Genre : Comédie dramatique
Réalisateurs : Jean-Marie et Arnaud Larrieu
Distribution : Karim Leklou, Laetitia Dosch, Bertrand Belin, Sara Giraudeau et Eol Personne
Provenance : France
Durée : 1h41
Date de sortie : 14 août 2024
Résumé : Aymeric, le beau-père de Jim, a fait la connaissance de Florence, sa mère, alors qu’elle était enceinte de six mois. Tous trois vivent une existence épanouie dans le Jura jusqu’à ce que le père biologique, Christophe, fasse son retour suite à une tragédie personnelle. Aymeric, ne se sentant plus à sa place, s’éloigne de l’enfant et décide de changer de vie. Cependant, des années plus tard, Jim, désormais âgé de 23 ans, frappe à sa porte.

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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