Mercredi, sur France Bleu, Loïc Dombreval exprime son inquiétude face à l’absence de soutien financier pour son organisation, laquelle a mis en place un numéro unique, le 3677, dédié à la dénonciation des actes de maltraitance envers les animaux, initiative lancée en juin 2024.
« Nous ne recevons aucune aide financière de l’État, nous avons 0 euro du gouvernement, c’est vraiment inacceptable », s’indigne Loïc Dombreval, président du Conseil national de la protection animale, sur France Bleu mercredi 28 août. Cette organisation a instauré un numéro unique, le 3677, dédié aux signalements de maltraitance envers les animaux, qui a été lancé en juin 2024.
Depuis le début de cette initiative, « les choses avancent bien, mais cela reste très complexe », indique l’ancien député et vétérinaire. « Nous recevons un grand nombre d’appels qui nous donnent l’opportunité de sauver des animaux », précise-t-il, avec près de 5 000 appels en juillet et 4 000 en août, ce qui a abouti à « une trentaine » de sauvetages, surtout des chiens maltraités ou laissés dans des voitures au soleil.
« Nous pourrions sauver bien plus de vies animales si nous avions davantage de personnes pour répondre aux appels téléphoniques », affirme-t-il avec regret. « Nous sommes confrontés à des enjeux financiers, car les personnes qui travaillent avec nous ne sont pas bénévoles, et nous devons donc prioriser les cas les plus pressants », explique le vétérinaire.
« Nous ne disposons d’aucune ressource »
Il adresse donc un « appel de secours » à « toutes les entreprises, aux particuliers, aux mécènes ». « Je les implore de nous soutenir », déclare-t-il avec insistance. « Nous n’avons aucune subvention de l’État, 0 euro provenant du gouvernement, cela paraît scandaleux », explique l’ancien député LREM des Alpes-Maritimes. « Bien que nous soyons le Conseil national de la protection animale, nous ne sommes pas financés par l’État ; nous sommes une association régie par la loi de 1901, comme tant d’autres », rappelle-t-il. « Nous aidons les gendarmes, les policiers et les associations qui désirent collaborer, et pourtant, nous sommes totalement démunis », constate-t-il avec tristesse.