Alain Delon, acteur au parcours remarquable s’étalant sur cinquante ans, a participé à presque 80 long-métrages, se voyant souvent attribuer des rôles de malfrat. Il a tiré sa révérence le dimanche 18 août, à l’âge de 88 ans.
Dans le film Le Samouraï, sorti en 1967, Alain Delon donnait vie à un tueur à gages à la personnalité froide et silencieuse. En revanche, en 1975, il se transformait en un policier charismatique et déterminé dans Flic Story. Les amateurs de cinéma se demandent alors si l’acteur ressemblait davantage à un policier ou à un criminel. Devant sa résidence à Douchy (Loiret), les admirateurs semblent partagés entre ces deux facettes.
Un acteur fasciné par le milieu criminel
Cependant, pour Alain Delon, les personnages criminels ne se limitaient pas au grand écran, car il a fréquenté tout au long de sa vie des figures emblématiques du milieu criminel. Des personnalités comme François Marcantoni, Barthélemy Guérini, François Besse, et même le braqueur Jacques Laffaille, qu’il avait défendu de manière active lors de son procès. D’après un expert en criminalité, l’acteur semblait avoir des aspirations de voyou, tout en n’ayant pas les capacités requises pour embrasser ce mode de vie.
En interagissant avec ces personnages, il a certainement pu s’en inspirer. Néanmoins, il a également connu des moments plus sombres, comme sa garde à vue en 1968, survenue suite à la mort mystérieuse de son garde du corps.