En vue des Jeux olympiques de Paris 2024, le Service statistique du ministère de la Sécurité intérieure diffuse chaque semaine un rapport sur les indicateurs concernant les infractions et les actes criminels.
Selon une note diffusée par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) du ministère de l’Intérieur le jeudi 1er août, la plupart des indicateurs de délinquance ont diminué en Île-de-France la semaine dernière par rapport à la précédente. Le SSMSI a mis en exergue quatre indicateurs spécifiques de crimes et délits pour la période allant du 22 juillet au 28 juillet, première semaine englobant des événements olympiques. Ces « quatre indicateurs (…) affichent une diminution par rapport à la semaine précédente dans les zones accueillant des sites olympiques en Île-de-France », précise le SSMSI.
Au cours de cette période, le ministère de l’Intérieur a observé les tendances suivantes : une diminution de 24% des vols avec violence, de 8% de la consommation de stupéfiants, de 7% des vols de véhicules et accessoires, et de 6% des dégradations volontaires. La forte présence policière en Île-de-France, région hébergeant le plus grand nombre de sites olympiques, semble être efficace. On note également une légère baisse des cambriolages, avec une régression de 4%.
Augmentation des violences et cambriolages
Néanmoins, conséquence probable du nombre impressionnant de policiers et gendarmes ainsi que de l’affluence olympique, les actes de violence et les outrages envers les forces de l’ordre ont considérablement augmenté de 15%. Par ailleurs, la criminalité a également progressé dans les zones hors compétition sur le reste du territoire national où la présence policière est moindre : les vols avec violence ont augmenté de 13% et les cambriolages de 12%.
« Exceptionnellement, en raison des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) publiera chaque semaine, du 25 juillet au 19 septembre 2024, un suivi des indicateurs concernant les crimes et délits enregistrés par les services de police et de gendarmerie nationales », précise le communiqué du ministère de l’Intérieur.