Olivier Faure met également en avant que les « organismes internationaux » signalent que les actions d’Israël constituent un danger de nature génocidaire.
« Critiquer la politique d’Israël ne relève pas de l’antisémitisme », a réagi Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti Socialiste, sur 42mag.fr le lundi 26 août, alors que les frappes israéliennes sur Gaza s’étendent depuis près d’un an. « Il n’y a rien d’antisémite à affirmer que Nétanyahou conduit un gouvernement suprémaciste, qui est essentiellement raciste », a-t-il précisé. Il a aussi souligné que les « instances internationales » pointent du doigt le fait que la conduite d’Israël « présente un risque de génocide ». « Cela devrait tous nous alerter », a-t-il déclaré avec le cœur lourd.
Le Premier secrétaire du PS critique également en France, l’emploi abusif du terme « antisémitisme », soulignant que la droite ainsi que l’extrême droite ne cessent d’accuser La France insoumise de faire preuve de ce sentiment. « Je peux comprendre que l’on s’indigne au sujet des propos tenus par certaines personnes, mais au final, le véritable enjeu est la guerre, qui est terriblement atroce, et nous courons le risque d’une escalade », s’est exclamé Olivier Faure. Il reconnaît qu’au sein de La France insoumise, « il existe des individus qui, à certains moments, s’approchent des limites », mais assure que « nous sommes toujours là pour rappeler à l’ordre celles et ceux qui risqueraient éventuellement de franchir cette limite ».
Olivier Faure ajoute qu’au moment des élections législatives anticipées, « les véritables antisémites et racistes » se trouvaient « à l’extrême droite ». Il conclut en affirmant que « aujourd’hui, on souhaite les blanchir afin de mieux stigmatiser La France insoumise ».