D’après Rachida Dati, il serait envisageable de parvenir à un consensus concernant les préoccupations des citoyens français, notamment en ce qui concerne des sujets tels que « le pouvoir d’achat, la sécurité, la gestion de l’immigration, ainsi que l’atténuation des inégalités. »
Depuis le 23 août, Emmanuel Macron consulte divers leaders politiques pour choisir un nouveau Premier ministre. Dans ce contexte, Rachida Dati, actuellement ministre de la Culture, a exprimé, lors de son intervention du 28 août sur France Inter, son souhait de voir se former une coalition entre le gouvernement actuel et la droite républicaine. Elle a appelé « les hommes et les femmes d’État de [sa] famille politique à y participer », soulignant que cela représente « la voix de la responsabilité ». D’après elle, il est essentiel que ces deux entités collaborent « pour l’intérêt de la France ».
Rachida Dati estime qu’il existe des opportunités « pour établir un consensus » autour des préoccupations actuelles des citoyens, telles que « le pouvoir d’achat, la sécurité, le contrôle de l’immigration et la réduction des inégalités ». Elle affirme : « Nous vivons un moment inédit dans l’histoire de la Ve République. Il est impératif que les responsables politiques parviennent à unir leurs forces pour le bien de la France. » De plus, Dati pense que cette alliance pourrait s’étendre « jusqu’aux sociaux-démocrates », citant les « socialistes qui sont en désaccord sur leur orientation. »
La gauche « enfermé dans son aile étroite »
Plus de deux mois se sont écoulés depuis le second tour des élections législatives anticipées, et le président de la République n’a pas encore désigné de nouveau gouvernement, suscitant une forte indignation au sein de l’opposition. Le Nouveau Front populaire a proposé la haute fonctionnaire Lucie Castets pour le poste, mais cette candidature a été rejetée par Emmanuel Macron, une décision qui a été vivement critiquée par l’alliance de gauche, avec Fabien Roussel, le responsable du parti communiste, qualifiant cela de « coup de force » et appelant à une « mobilisation populaire ».
Le 28 août, Rachida Dati a rétorqué que « le coup de force » émane plutôt de la gauche : « Le coup de force, c’est quand on se trouve en situation de minorité et qu’on appelle à l’insurrection ou à la manifestation contre les institutions. » Selon elle, « la gauche se retrouve piégée par son aile étroite ». Elle dénonce le fait qu’« elle a choisi de ne pas apporter son aide au pays ».