Emmanuel Macron continue ses discussions ce jeudi 29 août dans le but de désigner un nouveau chef du gouvernement. Pendant ce temps, le Rassemblement National ainsi que le Parti Communiste Français réclament la convocation d’une session exceptionnelle de l’Assemblée nationale.
Il est possible que l’Assemblée nationale soit convoquée avant la date habituelle d’ouverture, fixée au 1er octobre prochain. En effet, une session extraordinaire peut être demandée soit par le Premier ministre, soit par la majorité des députés. Cette session est ensuite officiellement convoquée par un décret émis par le président de la République. Toutefois, elle ne peut pas s’étendre au-delà de douze jours et doit se concentrer sur un ordre du jour précis. L’objectif de cette session serait notamment de débloquer le calendrier politique suspendu depuis la dissolution de l’Assemblée nationale.
Le président a le pouvoir de refuser la session extraordinaire
En l’absence d’une session exceptionnelle, « nous risquons de prendre beaucoup de retard » sur le budget annuel, plaide un professeur de droit, faisant référence aux travaux de la Commission des finances. Le Rassemblement national ainsi qu’une partie de la gauche demandent l’organisation d’une session parlementaire extraordinaire. Cependant, le président conserve le droit de refuser cette demande.