En France, les pertes financières causées par les événements naturels extrêmes ont augmenté du double en une décennie et demie. En conséquence, les compagnies d’assurances prévoient de majorer les primes des assurances habitation d’environ 10% à 12% en moyenne à partir de l’année 2025.
Ce mardi 24 septembre au Cannet (Alpes-Maritimes), de bon matin, Eric Catenese, représentant d’Axa France, sillonne les résidences et commerces touchés par les récents sinistres. Dans une imprimerie, l’eau a atteint une hauteur de 20 centimètres, entraînant des milliers d’euros de dommages sur la production. Pour l’assureur, la priorité est « d’évaluer immédiatement les pertes, de les estimer si possible, afin de gagner du temps lors de l’analyse et de l’indemnisation » des personnes affectées par l’inondation survenue la veille dans les Alpes-Maritimes.
Des augmentations bien au-delà de l’inflation
Avec la multiplication des événements climatiques extrêmes, les dégâts causés par les catastrophes naturelles ne cessent d’augmenter en France. Leur coût a doublé au cours des 15 dernières années. Les compagnies d’assurance prévoient donc de majorer une nouvelle fois leurs tarifs d’assurances habitation dès 2025, avec des hausses de 10% à 12% en moyenne, et encore plus importantes dans certaines régions.
L’assurance automobile n’est pas en reste. Elle devrait subir des augmentations de 4% à 6% en moyenne, principalement en raison des mêmes facteurs climatiques. Ces hausses de primes d’assurance surpassent nettement l’inflation, qui vient récemment de tomber en dessous de 2%.