Le souci réside dans le système de freinage intégré (IBS) fourni par le fabricant allemand Continental, lequel est installé sur les voitures des marques BMW, Mini et Rolls-Royce, appartenant au groupe bavarois.
Un important coup de frein pour la performance du groupe. Le fabricant allemand de véhicules BMW a été obligé, le mardi 10 septembre, de revoir à la baisse ses prévisions annuelles. La raison: un souci avec le système de freinage qui a entraîné des rappels de véhicules et des arrêts de livraisons, touchant ainsi 1,5 million de voitures.
Les difficultés sont liées au système de freinage intégré (IBS) fournis par l’équipementier allemand Continental, qui équipe les voitures des marques BMW, Mini et Rolls-Royce, propriétés du groupe bavarois. “Les capacités de freinage ne sont pas compromises et les freins peuvent toujours être utilisés, tout en respectant largement les normes légales”, a rassuré Continental dans une déclaration officielle.
Chute des actions de BMW et de Continental à la Bourse de Francfort
À cause de ces rappels, BMW anticipe désormais que les livraisons de véhicules du groupe “diminuent légèrement” en 2024 par rapport à l’année précédente, alors qu’elles devaient connaître une légère augmentation selon les prévisions initiales, après avoir atteint le chiffre record de 2,56 millions d’unités en 2023. Cette situation aura aussi une incidence sur la rentabilité du groupe, puisque la marge opérationnelle dans le segment automobile, division clé, est désormais prévue dans une fourchette de “6% à 7%”, contre une estimation initiale de 8% à 10%, comme indiqué dans un communiqué.
Le bénéfice imposable du groupe, qui commercialise également des motos, est également prévu de “reculer sensiblement” alors qu’une baisse “légère” était précédemment attendue. À la Bourse de Francfort, les actions de BMW et de Continental ont chuté, terminant en baisse de plus de 10%.