Ce film de longue durée explore un triangle amoureux bouleversé par l’apparition du sida dans les années 90. Disponible sur grand écran dès le 25 septembre.
Mis en scène par Gaël Morel, le long-métrage Vivre, mourir, renaître, présenté également à Cannes Première lors du Festival de Cannes 2024, se situe dans les années 1990, une époque marquée par l’épidémie du VIH. Le film narre l’histoire d’un triangle amoureux, interprété par Lou Lampros, Victor Belmondo et Théo Christine. Ce schéma amoureux, qui aurait pu n’être qu’une intrigue romantique typique de la fin du XXe siècle, se voit profondément transformé par l’irruption du sida.
Bien qu’ils aient craint le pire, le destin des personnages change de manière inattendue avec l’apparition de la trithérapie. Ce traitement redonne espoir à ceux affectés par le VIH, tant dans la réalité qu’au personnage de Cyril (joué par Victor Belmondo), qui est atteint du virus. « Lorsqu’il se croit condamné, il transforme cette épreuve en une source de force, d’énergie, et d’inspiration. Ce n’est pas la trithérapie qui lui fait perdre cette impulsion, mais bien la perte de l’être cher« , explique Victor Belmondo, lors de la présentation du film au Festival du Film francophone d’Angoulême.
Un film sur l’énergie vitale de la jeunesse
Avec Vivre, mourir, renaître, Gaël Morel souhaitait aborder l’origine du sida, au moment où le virus frappait une génération qui n’en était pas préparée. Ce triangle amoureux devient une histoire d’amour qui insiste sur la ténacité de la vie même face à une situation tragique. Le réalisateur espère que ce film sera réconfortant et inspirant pour les jeunes d’aujourd’hui. Pour incarner les personnages, Morel a choisi trois jeunes acteurs de l’âge correspondant à leur rôle : Lou Lampros (Emma), Théo Christine (Sammy) et Victor Belmondo (Cyril), dont la ressemblance avec son célèbre grand-père Jean-Paul Belmondo est frappante.
Pour Théo Christine, qui a marqué le jeune public par son rôle dans la série SKAM France, Vivre, mourir, renaître va au-delà de la simple évocation de la maladie. « C’est avant tout un film sur l’insouciance et l’incroyable appétit de vivre de la jeunesse. C’est l’histoire d’un jeune qui se croit immortel, qui aime vivre passionnément ; c’est une fougue amoureuse qui l’a mené à cette situation« , explique le jeune acteur incarnant Sammy, lui aussi touché par le virus.
Le film réserve aux spectateurs deux surprises emblématiques des années 90 : Amanda Lear dans le rôle d’une propriétaire de boîte de nuit, et Elli Medeiros incarnant une gérante de galerie d’art où Cyril expose ses photographies.
Vivre, mourir, renaître sera à l’affiche le 25 septembre 2024