La maire de Paris a annoncé que, dès le 1er octobre, la vitesse maximale autorisée sur le périphérique parisien sera réduite.
Réduction de la vitesse sur le périphérique parisien : un enjeu de santé publique
Le 1er octobre prochain, la vitesse sur le périphérique parisien sera abaissée à 50 km/h, suite à une décision annoncée par Anne Hidalgo. Cette mesure, saluée par le directeur général de l’association Respire, Tony Renucci, est vue comme une avancée importante pour la santé publique. Il a exprimé son opinion sur 42mag.fr le lundi 9 septembre, en soulignant que cette décision concerne directement « 500 000 personnes qui résident à proximité du périphérique et plus d’un million de trajets quotidiens. »
Selon Tony Renucci, cette réduction de la vitesse a de nombreux aspects bénéfiques. Il explique que « cela aura un impact très positif sur les émissions de CO2 et la réduction de la pollution sonore, car une baisse de vitesse entraîne une consommation moindre. » Renucci indique également que cette mesure pourrait diminuer le nombre d’accidents et leur gravité en cas de collision. Toutefois, il tempère ce constat lorsqu’il s’agit de la qualité de l’air : « L’effet sera mineur sur les émissions de polluants, sauf pour les véhicules les plus anciens. »
Toutefois, Renucci persiste en précisant que « sur la qualité de l’air, il n’y a pas d’effet direct. » Bien qu’il concède qu’un « effet indirect positif » puisse se produire, cela dépendra essentiellement de la capacité de cette mesure à fluidifier le trafic et à réduire le nombre de véhicules en circulation. Il émet l’hypothèse qu’une telle réduction de la vitesse pourrait « décourager certains automobilistes de prendre leur voiture, les incitant à opter pour les transports en commun ou d’autres modes de déplacement. »