Divers groupes et formations politiques de gauche, notamment La France Insoumise, avaient exhorté à protester le samedi 7 septembre contre la désignation de Michel Barnier. Le ministère de l’Intérieur a rapporté la participation de 110 000 manifestants à travers la France, tandis que les organisateurs ont estimé ce nombre à 300 000.
Ils dénoncent un « coup de force » de la part du président de la République. Deux mois après les élections législatives, des milliers de manifestants ont envahi les rues de Paris, le samedi 7 septembre, pour exprimer leur mécontentement face au choix du nouveau Premier ministre. Ayant remporté la majorité, les électeurs du Nouveau Front populaire (NFP) espéraient voir la gauche diriger Matignon. L’initiative de cette manifestation, lancée par les organisations lycéennes, a été reprise par les Insoumis. La réponse de ces derniers au président s’articule autour de la mobilisation populaire.
De nouvelles mobilisations à venir ?
En son sein, seul le Parti socialiste n’a pas appelé à manifester. À Paris, les Insoumis ont estimé la participation à 160 000 personnes, tandis que la police a compté 26 000 participants. Une mobilisation plus importante que prévu. À travers la France, les manifestants font part de la même incompréhension, dénonçant un « déni de démocratie« . Ainsi, à Saint-Lô (Manche), ils étaient une centaine le matin à exprimer leur indignation dans les rues. La France Insoumise (LFI) prévient que de nouvelles actions de mobilisation pourraient être envisagées dans le futur.