Jean-Claude Killy entretient une excellente relation avec Michel Barnier, puisqu’ils ont collaboré ensemble pour orchestrer les Jeux olympiques d’Albertville en 1992.
Le doyen des Premiers ministres sous la Ve République, Michel Barnier, jouit déjà d’un solide soutien. L’ancien champion de ski Jean-Claude Killy, jadis directeur du Comité d’organisation des Jeux olympiques d’Albertville en 1992 aux côtés du nouvel exécutif, a affirmé jeudi 5 septembre auprès de l’AFP que celui qu’il considère comme son « frère » n’avait pour seule préoccupation que la France.
« L’une des raisons de son succès, c’est son intégrité absolue et son honnêteté », a déclaré le triple médaillé d’or des Jeux de Grenoble en 1968. Il a la peau dure et une grande endurance. Il n’est préoccupé que par la France et ce sera sa dernière mission. Ce n’est pas un opportuniste.
« Il a un esprit d’équipe »
En poursuivant sur l’origine de leur relation : « Nous avons passé onze ans dans le même bureau à Albertville. Cela permet de se connaître. Au début, nous avons eu des difficultés à nous entendre, mais nous sommes sortis de cette expérience en frères. »
Jean-Claude Killy s’est dit « convaincu » que l’ancien commissaire européen possédait les qualités nécessaires pour ce nouveau rôle, surtout en cette période particulière. « Il montre une capacité extraordinaire à dialoguer, il a une écoute infinie, ce qui est rare. Et il possède un véritable esprit d’équipe, sans chercher à se mettre en avant », estime l’ancien membre du Comité international olympique, âgé de 81 ans.