Didier Migaud, qui fut député socialiste et exerça auparavant la présidence de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, a été l’invité d’Anne Sophie Lapix lundi soir sur France 2 pour une interview.
Récemment désigné au sein d’un gouvernement marqué par une forte tendance à droite, le ministre de la Justice, Didier Migaud, se demande-t-il encore s’il appartient à la gauche ? Avec un sourire, le nouvel occupant de la Chancellerie a esquivé la question, ce lundi 23 septembre, face à Anne-Sophie Lapix, dans l’émission « 20 Heures » de France 2. « J’ai quitté la sphère politique en 2010 », a-t-il déclaré, avant de se pencher sur les défis actuels de son ministère.
Un budget de la Justice en diminution pour 2025
Quand il a été interrogé au sujet du budget de la Justice pour l’année 2025, qui dans sa dernière ébauche montre une réduction de 500 millions d’euros (passant de 10,7 milliards à 10,2 milliards d’euros), Didier Migaud a exprimé l’espoir que Michel Barnier prendraient les bonnes « décisions » et a assuré qu’il « lutterait » pour défendre son budget. Entre les infrastructures pénitentiaires et la lutte contre la criminalité organisée, les responsabilités qui incombent au nouveau ministre sont vastes. Il doit également apprendre à collaborer efficacement avec son collègue de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a affirmé lundi son intention de « restaurer l’ordre » par tous les moyens nécessaires.