Randall Schwerdoffer, un avocat spécialisé en droit pénal, est intervenu en tant qu’invité sur 42mag.fr ce jeudi 26 septembre. À l’occasion de cette discussion, il a abordé la question brûlante des Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), sujet qui suscite de nombreux débats actuellement.
À la suite du meurtre tragique d’une étudiante par un individu sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), la discussion sur l’efficacité de ce mécanisme a refait surface. « En 2024, une révision de la législation concernant les OQTF a eu lieu, ce qui signifie qu’une fois qu’une OQTF est prononcée, elle est maintenant valide pour trois ans au lieu d’un an », explique Randall Schwerdoffer, avocat spécialisé en droit pénal, invité sur 42mag.fr le jeudi 26 septembre. « L’un des principaux problèmes rencontrés actuellement est le nombre élevé de personnes visées par une OQTF par rapport aux capacités des centres de rétention dédiés », souligne-t-il.
Selon lui, les juges ne sont pas indulgents
Toutes les personnes concernées par une OQTF ne sont pas systématiquement contrôlées ni surveillées par la justice. Comment l’assassin de Philippine, déjà condamné pour des faits de viol, a-t-il pu être libéré ? « Peut-être que ce sont les lois qui sont trop indulgentes, mais certainement pas les juges », affirme Randall Schwerdoffer. En fait, sous l’ancien système de réduction automatique des peines, l’accusé, condamné à sept ans de détention, n’avait en réalité purgé que cinq ans de sa peine initiale.
Vous pouvez visionner l’intégralité de l’entretien dans la vidéo ci-dessus.