Lundi 30 septembre, Thomas Ménagé, député du Loiret affilié au Rassemblement national (RN), est l’invité politique de l’émission 18/20. Il aborde notamment le sujet de l’ouverture du procès concernant les assistants parlementaires européens du Front national.
Le procès concernant les assistants parlementaires européens du Front National a débuté ce lundi 30 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris. Marine Le Pen, accompagnée de 24 autres accusés ainsi que le parti d’extrême droite en tant qu’entité juridique, sont jugés pour des présomptions de détournement de fonds publics européens. Le Rassemblement national (RN) perçoit-il ce procès comme une manœuvre politique ? « Je crois en l’équité de la justice de mon pays », affirme Thomas Ménagé, député RN du Loiret, lors de l’émission 18/20, précisant qu’il n’« espère pas » qu’il « y aurait une instrumentalisation ».
« Une divergence de perspective »
« Il n’y a ni emplois fictifs, ni enrichissement personnel », déclare le député RN. « Il y a une divergence de perspective quant au rôle d’un assistant parlementaire, avec une vision européenne selon laquelle l’assistant parlementaire devrait être subordonné à la Commission et promouvoir le projet européen de la Commission, ce qui n’est absolument pas notre conception », ajoute Thomas Ménagé. Le RN estime plutôt que « les assistants parlementaires sont là pour soutenir un projet politique, pour servir leur député européen – leur unique employeur – et c’est ce que Marine Le Pen va démontrer », précise le député.
Vous pouvez visionner l’intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessus.